Il tabasse et tue sa petite amie parce qu'elle lui a donné de « de mauvaises indications » pour se rendre à la plage

Début décembre, un homme a été condamné à la prison à vie pour le féminicide de sa compagne survenu au cours de l’été 2021.

Plus de quatre ans après les faits, Dimitris Vergos, 35 ans, a été reconnu coupable du meurtre de sa compagne, Garifallia Psarrakou, une pharmacienne de 26 ans, et condamné à la prison à perpétuité par la justice grecque.

Dimitris VergosCrédit Photo : DR

Un féminicide glaçant

Comme le rapporte le Daily Mail, ce féminicide glaçant a eu lieu le 16 juillet 2021, sur l’île de Folegandros, en Grèce.

Le couple, qui était en vacances, a eu une dispute dans une voiture. Celle-ci a été initiée par Dimitris Vergos. Il reprochait alors à sa petite amie de lui avoir donné « de mauvaises indications » pour se rendre à la plage.

Garifallia Psarrakou Crédit Photo : DR

Fou de rage, le trentenaire a garé le véhicule et s’en est pris violemment à la jeune femme, la rouant de coups, la traînant jusqu'à une falaise et la jetant à l’eau. Le corps sans vie de la victime a été retrouvé le lendemain sur une plage.

Entre-temps, le meurtrier a tenté d'échapper à son arrestation en se cachant dans une grotte pendant 30 heures, avant d'être localisé par la police et placé en garde à vue.

Un verdict unanime

Le tribunal mixte de Syros, capitale des Cyclades, a rendu son verdict à l'unanimité le 11 décembre 2025, soit le lendemain de ce qui aurait été le 30e anniversaire de la victime.

La Cour d’appel a rejeté les arguments de la défense, qui invoquait un « épisode psychotique » et une « perte de mémoire ». Le jury a conclu que le mis en cause était sain d’esprit et a agi de manière calculée lorsqu’il a tué Garifallia Psarrakou.

Garifallia Psarrakou Crédit Photo : DR

Les experts légistes ont découvert que la victime était encore en vie quand elle a été poussée dans l'eau, mais qu’elle était « incapable de se sauver ». Elle est décédée des suites d’une noyade.

Le rapport médico-légal a révélé que la jeune femme présentait une contusion à l'œil droit suite à un coup de poing, des écorchures sur le côté droit et dans le dos, ainsi qu’une plaie de 4 à 5 centimètres sur le côté droit de la tête. La défunte portait également des traces de coup au sein droit.

Dimitris VergosCrédit Photo : DR

D'après les conclusions des médecins, les blessures subies par la pharmacienne ont provoqué un engourdissement et des douleurs intenses. L’agresseur l’a frappée si violemment qu’elle a perdu connaissance, avant d’être jetée dans la mer.

La famille de la victime salue la décision

Selon les informations du média britannique, les jurés ont rejeté à l’unanimité toutes les demandes d’atténuation de peine et de clémence. Résultat : Dimitris Vergos s’est vu infliger la peine maximale.

Les avocats de la famille ont salué cette décision comme une victoire morale et un signal clair indiquant que la violence extrême envers les femmes ne peut être excusée par un « moment d’égarement » ou de vagues de « problèmes mentaux » sans preuves médicales solides.

Garifallia Psarrakou (à gauche) et sa mèreCrédit Photo : DR

Les parents de la défunte, qui ont assisté à toutes les audiences, ont déclaré qu'aucune peine ne pourrait ramener leur fille, mais que le verdict honorait sa mémoire et renforçait leur combat afin qu'« aucune autre famille n'ait à vivre ce cauchemar ».

Source : Daily Mail

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Au sujet de l'auteur :

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