Une infirmière ampute le pied d'un patient sans autorisation pour une raison qui fait froid dans le dos

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Récemment, une scène surréaliste s’est produite dans un hôpital : une infirmière a amputé le pied d’un patient sans son consentement. La raison ? Elle envisageait d’exposer le membre coupé dans un magasin de taxidermie.

Une scène semblant tout droit sortie d’un film d’horreur a eu lieu dans un hôpital situé dans l’État du Wisconsin, aux États-Unis. En effet, une infirmière n’a pas hésité à amputer le pied d’un patient sans son autorisation, rapporte CBS News.

Selon le média américain, cette dernière aurait expliqué qu’elle voulait exposer l’organe dans le magasin de taxidermie appartenant à sa famille.

Crédit Photo : image d'illustration / istock

Cette histoire cauchemardesque a débuté lorsqu’un homme âgé de 62 ans a fait une mauvaise chute chez lui en mars dernier. Comme le chauffage de son domicile n’était pas allumé, le sexagénaire souffrait de graves engelures aux pieds.

Une fois admis à l’hôpital, son pied droit ne restait attaché à sa jambe que par quelques centimètres de tendon. C’est dans ce contexte que la soignante a décidé de lui amputer le pied, sans son consentement ni celui des médecins, le 27 mai dernier.

Une plainte a été déposée

Sans réelle surprise, une plainte a alors été déposée contre la jeune femme de 38 ans. Cette dernière est accusée de mutilation, de violence physique sur une personne âgée et de maltraitance intentionnelle d’un patient ayant causé de graves lésions corporelles.

Crédit Photo : istock

Au cours de son interrogatoire, la coupable a révélé aux enquêteurs qu’elle souhaitait «abréger les souffrances du patient et lui redonner un peu de dignité», selon la plainte. Toutefois, l’ancienne infirmière aurait indiqué à ses collègues qu’elle souhaitait conserver le membre coupé dans un congélateur afin de l’exposer dans le magasin de sa famille.

À noter que l’homme est décédé une semaine plus tard. Toujours selon le site d’information, la femme a plaidé non coupable. Celle qui risque jusqu’à 40 ans de prison pour chaque chef d’accusation n’a plus le droit d’exercer.

Source : La Dépêche

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste

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