En rémission d’un cancer, une jeune Américaine de 11 ans est morte à cause d'une surdose de médicaments. Précisions.
Un drame terrible. Il y a cinq ans, une erreur médicale a coûté la vie à une Américaine âgée de onze ans. Celle-ci était en rémission d’un cancer lorsqu’elle a tragiquement perdu la vie, selon les informations de CBS News, relayées par l’Indépendant.
En octobre 2020, Ava Wilson, une fillette originaire Crown Point (Chicago), se remettait d’une leucémie lorsqu’elle s’est rendue à un rendez-vous de suivi, au sein du Advocate Children’s Hospital d’Oak Lawn.
Crédit Photo : Advocate Children’s Hospital d’Oak Lawn
Selon les représentants de sa famille, la jeune patiente « pleurait de douleur » et « avait des difficultés à marcher ».
Il faut savoir qu'au moment des faits, l’état de santé d’Ava était « positif ». En effet, cette dernière « n’avait aucune leucémie détectable dans son sang ».
Une dose mortelle de morphine
Toutefois, les analyses ont révélé que la petite fille avait « un faible taux de plaquettes, un faible taux de cellules sanguines, des enzymes hépatiques élevées et une pression artérielle basse ».
Face à cette situation, « les médecins l’ont renvoyée chez elle avec une quantité excessive de médicaments contre la douleur ».
Crédit Photo : Geisen Funeral Home
Dans le détail, la survivante du cancer avait pour consigne de prendre 15 milligrammes de morphine toutes les quatre heures. Une infirmière praticienne a également augmenté sa prescription de gabapentine.
Environ 36 heures après son retour à la maison, Ava est décédée dans son sommeil des suites d’une intoxication aiguë dues à plusieurs substances, dont une dose mortelle de morphine.
Pour les parents de la défunte, l’hôpital aurait dû hospitaliser leur fille afin de contrôler sa tension artérielle et traiter la cause de sa douleur.
Crédit Photo : iStock
Toujours selon nos confrères, la famille de la victime a attaqué l’hôpital et celui-ci a été condamné à lui verser 18 millions d’euros de dommages et intérêts.
« Même si rien ne pourra apaiser la douleur profonde des proches d'Ava, la famille apprécie que le jury ait reconnu que sa mort aurait pu être évitée (…) », a déclaré l’avocat de la partie civile.