Né à Roubaix, il découvre à 34 ans qu'il est l'héritier d'une riche famille royale indienne

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Focus aujourd’hui sur l’histoire invraisemblable d’un employé de banque du nord de la France, qui s’est découvert une filiation avec une riche famille royale indienne.

Le récit est digne d’un scénario du septième art !

Un homme de 34 ans, né à Roubaix (Nord) vient de découvrir qu’il avait un lien de parenté avec un roi indien. Mieux, il serait en réalité le prince caché de Mysore, dans l’État du Karnataka (Inde), et l’un des héritiers de la famille royale qui jadis gouvernait cette ville, ancienne capitale du royaume local.

Cette histoire rocambolesque est racontée par nos confrères de 20 minutes.

Cet habitant de Roubaix, d’origine indienne, serait en fait un… prince héritier

Tout a commencé pendant le confinement sanitaire de l’année 2020, selon le quotidien d’information.

À l’époque, un certain Dineshradja Urs, qui travaille au sein d’une banque, décide de tout plaquer pour changer d’orientation professionnelle en se rapprochant d’entreprises indiennes pour leur proposer ses services de communicant.

Une démarche qui n’est pas due au hasard car l’intéressé possède un lien affectif avec l’Inde.

Le jeune homme, né en 1988, est en effet d’origine indienne bien qu’il ne connaisse que très peu l’histoire de sa famille. Il sait seulement que ses parents étaient issus d’un « milieu aisé » et qu’ils ont dû quitter le pays pour « des raisons familiales », avant sa venue au monde.

Depuis sa plus tendre enfance, Dineshradja se rend néanmoins en Inde régulièrement et notamment dans l’État de Tamil Nadou, région d’origine de sa maman.

C’est donc tout naturellement qu’il se tourne vers le marché indien lorsqu’il entreprend sa nouvelle carrière. Quelque temps après sa démission, une société de textile, implantée dans l’État du Kerala au sud-ouest de l’Inde, le contacte pour une collaboration.

« On devait lui faire un site Web, un plan de com et une pub. Mais comme le budget était serré, j’ai dû jouer moi-même dans la pub qui allait être diffusée dans les cinémas et la région », raconte ainsi Dineshradja pour 20 minutes.

Il l’ignore encore mais le tournage de ce spot va alors déclencher une suite d’évènements qui va rapidement le dépasser.

Palais des vents de Jaipur en Inde. (image d'illustration). Crédit photo : Istock

Un lien de parenté avec le roi de Mysore

Après la diffusion de la publicité, le patron de la société commence en effet à recevoir de nombreux courriers de spectateurs qui relèvent la troublante ressemblance de Dineshradja avec l’actuel maharadja de Mysore, adopté par son prédécesseur dont le règne a pris fin sans héritiers.

L’affaire aurait pu en rester là mais elle prend rapidement une tournure inattendue lorsque la presse locale s’en mêle.

« C’était un peu tiré par les cheveux, mais ça m’a donné envie de creuser un peu », explique le jeune homme qui a donc entrepris des recherches.

En se rendant à la préfecture locale, il découvre avec stupéfaction un acte de naissance à son nom, enregistré en Inde, alors qu’il est pourtant né en France. En comparant celui-ci avec l’acte français, il s’aperçoit que le nom et la date de naissance sont bien identiques mais que l’identité du père et de la mère est différente.

À son grand étonnement, l’acte indien stipule ainsi qu’il possède les mêmes parents que le roi de Mysore. Toutefois, malgré ses informations, Dineshradja refuse de croire en cette histoire mais il n’est pourtant pas au bout de ses surprises car l’administration fiscale indienne le convoque dans la foulée pour l’informer que de nombreux biens (terres agricoles, propriétés, usines etc…) sont enregistrés à son nom en Inde et en Europe.

Incrédule, Dineshradja pense alors que son patronyme a été utilisé « comme prête-nom comme cela se fait parfois pour des raisons fiscales dans les familles aisées ».

Néanmoins intrigué, il va finalement découvrir le fin mot de l’histoire en réalisant son arbre généalogique. Le Roubaisien et l’actuel roi de Mysore partagent en fait une hérédité commune car leurs grands-mères paternelles sont sœurs.

Dineshradja peut donc prétendre au titre honorifique de prince de Mysore et revendiquer dans le même temps la part d’héritage de son aïeule dont il est le seul ayant droit.

Cette revendication dépend désormais de la justice indienne qui devra trancher dans cet improbable dossier.

Affaire à suivre !

Crédit photo : Istock

Source : 20 Minutes

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.