Une fillette de 5 ans casse une araignée en or et dessine sur un tableau à 200 000 € dans un musée

Dans une galerie d’art italienne, une petite fille de 5 ans a vu une toile blanche dans un musée et a voulu dessiner dessus. Pour cela, elle est montée sur une autre oeuvre d’art et a endommagé les deux objets.

Les oeuvres d’art conservées dans les musées sont fragiles et peuvent parfois être abimées par les visiteurs. C’est le cas de ce couple qui a détruit la chaise “Van Gogh” en voulant prendre une photo souvenir. En raison de la fragilité des oeuvres d’art, il faut donc être prudent dans un musée et faire attention à ses enfants.

Une enfant dans un muséeCrédit photo : iStock

En effet, les enfants peuvent parfois détruire ce qu’ils voient dans les musées, volontairement ou non. C’est le cas de cet enfant laissé sans surveillance qui a endommagé un tableau estimé à 40 millions d’euros, ou de cet autre enfant de 4 ans qui a brisé un vieux vase de 3 500 ans dans un musée.

Deux oeuvres d’art dégradées

Mais ces enfants ne sont pas les seuls. Le 5 septembre dernier, à la galerie Orler de Jesolo en Italie, une petite fille âgée de 5 ans et originaire de Pologne a échappé à la vigilance de sa mère. Elle a vu une toile blanche dans le musée, qui était une oeuvre d’art, et a voulu dessiner dessus.

Le tableau du muséeCrédit photo : Corriero del Veneto

Pour cela, elle est montée sur une autre oeuvre d’art, une araignée en or de 24 carats estimée à 30 000 euros.

L'araignée casséeCrédit photo : Corriero del Veneto

Elle a ensuite dessiné sur la toile blanche de l’artiste Enrico Castellani, estimé à 200 000 euros. Finalement, les deux oeuvres ont été dégradées par la petite fille. En raison du poids de l’enfant, l’araignée a perdu l’une de ses pattes. Son créateur, Carlo Pecorelli, a réagi à la situation.

“Dans toutes les expositions, grandes ou petites, et quelle que soit la valeur de l’oeuvre, une grande prudence et des sytèmes de prévention adaptés, tels que des vitrines et des capteurs, sont nécessaires”, a-t-il déclaré, selon L’Indépendant.

Selon l’artiste, l’araignée “doit être réparée, soudée, polie et ramenée à la dorure 24 carats”, des opérations qu’il ne peut pas faire lui-même. L’oeuvre va être confiée à une entreprise spécialisée.

Source : L'Indépendant
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Au sujet de l'auteur :

Arrivée tout droit de l’université, Lisa a fait ses premiers pas dans la rédaction web à Demotivateur. Armée de ses mots, elle aspire avant tout à partager des informations pour sensibiliser aux sujets qui lui tiennent à cœur, comme les enjeux environnementaux et la cause animale. En plus de son goût pour la musique, la gastronomie et le cinéma, Lisa a un petit plaisir caché pour l’astrologie.