Demander à son bébé l'autorisation de changer sa couche, c'est ce que préconise cette experte

Il y a des questions morales qui font débat et assurément, celle-ci fait couler l'encre : une experte affirme qu'il serait nécessaire pour les parents de demander à leur bébé la permission de changer leur couche.

Demander la permission avant de changer la couche : une méthode très sérieuse selon cette experte

À moins d'être vraiment très autonome et en avance sur son temps, ou d'être un extraterrestre parmi les hommes, un bébé doit évidemment compter sur l'aide d'autrui pour évoluer doucement et entretenir son hygiène. On citerait bien le cas à part de Romulus et Remus, élevés par les loups avant de fonder Rome, mais pour le commun des mortels, les parents doivent effectivement changer les couches de leur bébé.

Et d'ailleurs, l'air de rien, ça représente un temps fou et un nombre de couches conséquent. Selon une étude, la couche d'un nouveau-né doit être changée toutes les deux ou trois heures, ce qui représente environ 8000 couches jusqu'à ce que le bébé grandisse et apprenne les premières notions de propreté.

Deanne Carson, une chercheuse australienne au CV long comme le bras et respectée dans le milieu, a récemment fait parler d'elle pour préconiser une chose précise : il faudrait, selon elle, que les parents demandent à leur enfant la permission de changer sa couche.


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Des effets bénéfiques insoupçonnés à long terme

Évidemment, les enjeux sont surtout sociaux et non, Deanne Carson ne s'attend pas à recevoir une réponse orale du bébé qui, de toute façon, ne peut pas parler - d'ailleurs, pas sûr non plus qu'il comprenne vraiment la question. L'idée est surtout de construire une notion de respect d'autrui et de lire le langage corporel des autres.

"Je te respecte en tant qu'être humain, je te vois et tu comptes pour moi" serait alors le crédo de la chercheuse. En étant parent, demander la permission serait alors une bonne manière de mieux respecter ses prochains, et même de mieux comprendre son enfant en étant capable de comprendre ses mouvements corporels, ses soupirs et ses expressions faciales.


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Cela aurait en réalité des effets positifs sur le bébé à long terme. De la sorte, cela pourrait favoriser un sentiment d'autonomie corporelle et de respect des limites personnelles, tout comme une communication positive entre les parents et l'enfant. Cela soutiendrait également le développement du langage.

Sans surprise, cette méthode fait aussi débat sur le net, suscitant beaucoup de détracteurs. Ce que souhaite surtout mettre en avant Deanne Carson, c'est qu'échanger oralement régulièrement avec son enfant, même en posant des questions simples mais de façon récurrente, permet une meilleure compréhension, un meilleur lien et un meilleur développement social.

Source : Deanne Carson

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Au sujet de l'auteur : Max C.

Journaliste