Un «brouteur» révèle la somme folle qu'il gagne chaque mois en arnaquant des gens sur internet

Les arnaques sentimentales sont un business lucratif pour les «brouteurs». Deux d’entre eux ont dévoilé le montant que ce type d’escroquerie peut rapporter.

C’est bien connu : l’amour rend aveugle. Ce sont pas les « brouteurs » qui oseraient dire le contraire.

En effet, ces escrocs repèrent leurs victimes sur les réseaux sociaux et leur envoient des messages avec un faux profil.

Leur mode opératoire ? Tisser des liens amoureux avec elles dans le but de leur soutirer de l’argent. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette pratique fait des dégâts.

En janvier dernier, une femme prénommée Anne a été arnaquée de 830 000 euros par un faux Brad Pitt.

Femme triste devant son ordinateurCrédit Photo : iStock

Un mois plus tard, une Américaine a perdu plus de 300 000 euros après avoir envoyé de l’argent à un escroc se faisant passer pour une star de Netflix.

Le hic ? Les auteurs de ces arnaques sentimentales sont difficiles à arrêter. Néanmoins, deux d’entre eux ont accepté de se confier auprès de nos confrères de TF1.

Tourné en 2022, ce reportage a fait l’objet d’une nouvelle diffusion ce dimanche 25 mai. Les reporters se sont rendus à Abidjan en Côte d’Ivoire, centre urbain du pays connu pour être le repère des cyber-arnaqueurs de l’amour.

Une arnaque qui rapporte gros aux brouteurs

Sur place, deux «brouteurs» ont dévoilé le montant que ce type d’escroquerie peut rapporter.

Le premier se fait appeler Junior et était âgé de 17 ans à l’époque. Celui-ci s’est tourné vers cette pratique illégale à l’âge de 14 ans.

 «Ce sont les grands frères qui m’ont mis dedans », explique-t-il.

Depuis lors, le jeune Ivoirien assure très bien gagner sa vie grâce à ses activités malveillantes. Il détaille :

« Par mois, je peux monter à 1 200 euros ».


Gros plan sur un ordinateur portableCrédit Photo : iStock

À noter que le salaire moyen en Côte d’Ivoire s’élève à 150 euros.

« Les gens appellent ça de l'arnaque, mais moi je ne considère pas ça comme de l’arnaque ». (Junior)

Selon ses dires, il considère ce business comme un emploi. De son côté, son homologue n’est pas en reste.

« Les bons mois, je me fais 3 500 euros », confie-t-il face caméra.

Avant d’ajouter :

« J'ai juste à échanger avec deux/trois personnes, et voilà. Le plus dur, c'est d'arriver à obtenir la confiance de la personne, d'arriver à manipuler la personne ».

Gros plan sur une conversation par SMSCrédit Photo : iStock

Leurs propos nous rappellent qu’il faut toujours faire preuve de vigilance sur Internet, notamment en apprenant à reconnaître les «deepfake», des photos ou vidéos générées par l’IA.

Source : Linternaute
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Au sujet de l'auteur :

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