Depuis le lundi 10 novembre, les femmes françaises travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année. Une date clé qui symbolise les inégalités salariales qui persistent dans le pays.
C’est une date symbolique qui revient malheureusement chaque année. Depuis ce lundi 10 novembre, à 11h31, les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année. Cette date a été calculée par “Les Glorieuses” qui, tous les ans, alerte sur les inégalités salariales qui persistent en France.
“À partir du 10 novembre, les femmes cessent d’être payées pour le reste de l’année”, annonce le communiqué des Glorieuses, relayé par Le Figaro.
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Pour parvenir à ce résultat, le collectif s’est basé sur des données fournies par l’Insee. L’année dernière, cette date symbolique était fixée au 8 novembre.
Une différence de salaires de 14,2%
Selon le calcul effectué par “Les Glorieuses”, les femmes françaises gagnent en moyenne 14,2% de moins que les hommes, pour un temps de travail identique et des compétences égales. Ces inégalités sont toujours aussi présentes en France et les améliorations sont infimes.
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Depuis 2016, on observe une très légère progression puisque l’écart salarial entre les hommes et les femmes est passé de 15,1% à 14,2%, soit une progression de 0,9 point.
“À ce rythme-là, l’égalité salariale ne sera atteinte qu’en 2167. Nous devrons attendre plus d’un siècle avant que les femmes et les hommes soient enfin payés à égalité”, a alerté Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter.
Faire changer les choses
Pour faire changer les choses, le collectif demande une revalorisation des salaires des femmes, notamment dans les professions où elles sont les plus nombreuses. Les membres des Glorieuses demandent également la création d’un congé post-naissance équivalent pour les deux parents.
Si les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent en France, cela pourrait peut-être changer l’année prochaine. En effet, une directive européenne va imposer une transparence salariale dans les entreprises, ce qui pourrait aider les femmes à négocier leurs salaires pour être payées à leur juste valeur.
