Un ouvrier reçoit par erreur 74 000 € destinés à ses collègues et refuse de rendre l'argent

En Russie, un employé a reçu par erreur une prime au montant erroné de la part de son entreprise. Estimant la mériter, l’homme refuse de restituer la somme.

Vladimir Rychagov est un employé d’une usine de Khanty-Mansiysk, en Russie. En janvier 2025, ce dernier était censé recevoir une prime d’environ 500 euros, mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

Comme le rapporte The Sun, le Russe a reçu à la place la coquette somme de 7 millions de roubles (environ 74 000 euros).

Capture d'écranCrédit Photo : DR

Ce qui devait arriver arriva… Son entreprise lui a demandé de restituer l’argent. Et pour cause : celui-ci avait été versé par erreur à la mauvaise personne.

Selon nos confrères, le montant aurait dû servir à payer les 34 salariés d’une autre filiale du groupe.

Face à cette situation, le chef de service a voulu négocier auprès du service comptabilité au lieu de rendre l’argent. Son objectif ? Garder la totalité de la somme et baisser son salaire de 20%. Une proposition qui n’était du goût de sa hiérarchie.

Il garde l’argent pour une raison précise

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Vladimir Rychagov n’avait pas dit son dernier mot. Peu après, celui-ci a fait des recherches sur Internet pour trouver un moyen de conserver son gain.

C’est dans ce contexte que ce dernier a découvert une information importante. Une erreur d’ordre technique rime avec deux options : choisir de rendre l’argent ou le garder sur son compte bancaire. Néanmoins, s’il s’agit d’une erreur de facturation, l’argent doit être restitué.

« Plus tard, j’ai appris qu’il s’agissait d’une erreur technique et j’ai donc conclu que j’avais le droit de garder l’argent », a expliqué l’intéressé auprès du média local M24.

Une plainte déposée

Le salarié n’a pas hésité à dépenser une partie des 74 000 euros en s’achetant une nouvelle moto. Ce n’est pas tout. Il a changé de numéro de téléphone et déménagé avec sa famille par mesure de sécurité. Sans réelle surprise, l’entreprise a décidé de porter plainte contre lui.

« Une plainte a été déposée contre moi indiquant que j’étais de mèche avec le comptable et que j’avais commis une fraude ». (Vladimir Rychagov)

Selon ses dires, les accusations ont été rejetées, faute de preuves. Cependant, le tribunal de première instance s’est rangé du côté de l’employeur.

La raison ? La première juridiction a estimé que les paiements habituels ayant été versés à temps au cours de cette période, la somme ne pouvait pas être considérée comme un salaire.

L’employé ne veut pas abandonner

De son côté, Vladimir Rychagov refuse de baisser les bras. Il a décidé de faire appel :

« J’ai reçu cette somme à titre de prime exceptionnelle. L’entreprise fonctionne bien, je travaille bien, donc cette prime est méritée », a-t-il indiqué.

Cette affaire épineuse repose désormais entre les mains de la Cour suprême qui devra trancher. En cas de condamnation, l’ouvrier risque jusqu’à dix ans de détention.


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Au sujet de l'auteur :

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