vandalisme fécal à répétition. Une situation insoutenable alors que l’entreprise peine à mettre la main sur l’auteur de ces actes.
Depuis le mois de janvier dernier, des bureaux de la Sécurité sociale suédoise, situés à Skövde, font face à une série de dégradations sanitaires récurrentes. Des détériorations commises à l'aide de… matières fécales. Plus d’une dizaine de fois, des employés de bureau ont ainsi découvert, avec effroi et dégoût, toutes sortes d’actes de vandalisme fécal, comme le révèle l’un d’entre eux dans les colonnes du journal local Aftonbladet :
"Cela va de l’étalement d’excréments sur la cuvette des toilettes à l’étalement sur les murs autour de la poubelle sous le lavabo, ou encore sur un panneau mural."
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L’accès aux zones concernées nécessite obligatoirement une carte magnétique. Cette contrainte technique oriente donc, logiquement, les soupçons vers un membre du personnel. Seulement voilà, en attendant de trouver le responsable qui sévit depuis des mois sans jamais avoir été démasqué, cette situation dégrade fortement le climat de travail.
"Après un incident, le cerveau se remet à tourner à plein régime et on commence à regarder ses collègues de travers"
Une enquête qui s'éternise, une paranoïa s'installe
L’angoisse d’être soi-même suspecté lors de chaque passage aux toilettes pèse également au quotidien.
"On commence aussi à s’inquiéter que quelqu’un puisse penser qu’on se comporte de manière suspecte. Du genre : si je vais aux toilettes maintenant et que j’y reste longtemps, ils vont penser que c’est moi"
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Selon la source citée par Skaraborgs Allehanda, environ six mois avant le premier attentat fécal, la direction a imposé la fin du télétravail mis en place durant la pandémie. Un retour forcé dans les bureaux qui pourrait avoir déclenché ces comportements hostiles.
L’absence d’identification du responsable alimente désormais une paranoïa au sein des services. Les agents craignent une contamination de leur environnement direct.
"Les gens relèvent tous les couverts avant de manger et commencent à apporter leurs propres couverts de chez eux. On se demande sans cesse : qu’est-ce que je touche ? Qui a touché ça ?".
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L’inquiétude porte également sur la santé mentale du coupable et sur une éventuelle escalade des faits, car il est clair que cette personne "ne va pas bien", estime l’employé. La Sécurité sociale a confirmé l’exactitude des événements et a précisé qu’elle envisageait de porter plainte, faute de pouvoir retrouver soi-même l’auteur de ces faits scatophiles.
