Des prospecteurs pétroliers découvrent une cité sacrée en Iran

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Dans un article passionnant, National Geographic revient sur une découverte qui a marqué l’histoire de l’Iran : celle d’une cité sacrée.

Tout a commencé en 1935 lorsque des prospecteurs pétroliers ont découvert une colline dotée d’un aspect étrange dans la province du Khuzestan, dans le sud-ouest de l’Iran, raconte National Geographic.

Très vite, la délégation archéologique française en Iran est missionnée sur place pour y mener des recherches. À l’époque, les spécialistes, dont l’archéologue orléanais Roland de Mecquenem, effectuent des fouilles à Suse, l’ancienne capitale du royaume élamite, précise le magazine spécialisé.

Crédit Photo : Georg Gerster / Age Fotostock

Une fois arrivés sur place, les scientifiques se rendent compte que la butte abrite les ruines d’une ville sacrée, dont la plus grande ziggourat jamais découverte en dehors de la Mésopotamie.

Une découverte extraordinaire

Ce vestige du passé est en réalité l’ancienne cité élamite de Dur Untash. Aujourd’hui, elle est connue sous le nom de Chogha Zanbil. L’édifice religieux fut construit par le roi élamite Untash-Napirisha.

Alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, Roland de Mecquenem et son équipe stoppent leurs travaux sur le site. Les nouvelles fouilles ont lieu 1951, sous la direction de l’archéologue ukrainien Roman Ghirshman.

Cette fois-ci, les nouvelles recherches mettent à jour une immense pyramide à degrés (également connue sous le nom de ziggourat), comportant trois étages et dont le temple se situe au sommet.

Crédit Photo : Alamy / ACI

Contrairement aux autres ziggourats mésopotamiennes, Chogha Zanbil est particulièrement bien conservée. Comme l’explique National Geographic, Roman Ghirshman et ses assistants ont passé neuf saisons sur le site, «travaillant méthodiquement à la mise à jour des vestiges des structures élamites qui s’y trouvaient».

En effet, le site abritait un quartier royal près des protections de la ville, des temples dédiés aux dieux élamites, ainsi que des chambres funéraires voûtées. À noter que la ziggourat était dédiée à Inshushinak et Napirisha, deux divinités élamites.

Vous l’ignorez peut-être, mais Chogha Zanbil est le premier site iranien inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco (1979).

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Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste