Une boxeuse abandonne son combat en apprenant que son adversaire est une femme trans, à cause des « risques physiques »

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Une boxeuse canadienne a décidé de se retirer d’un tournoi après avoir appris que sa rivale était transgenre.

Au Canada, une boxeuse connue sous le nom de Katia Bissonnette n’a pas hésité à se retirer d’un tournoi après avoir appris que son adversaire était une femme trans, rapporte le Daily Mail.

Les faits se sont déroulés fin octobre à Victoriaville, une commune située dans la région administrative du Centre-du-Québec. Les deux combattantes devaient s’affronter lors du Championnat provincial Golden Glove.

Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu. En effet, Katia Bissonnette a appris l’identité de sa rivale une heure avant son combat amateur. Face à cette situation, elle a décidé de déclarer forfait.

Katia Bissonnette. Crédit Photo : TVA Nouvelles

Comme le précise le média britannique, cette dernière a invoqué des «risques physiques et psychologiques» pour justifier son abandon. Résultat : sa concurrente, une certaine Mya Walmsley, a été déclarée gagnante par défaut et faute de remplaçante.

«Les femmes ne devraient pas avoir à supporter les risques physiques et psychologiques liés aux décisions d'un homme concernant sa vie personnelle et son identité», a déclaré Katia Bissonnette auprès du site Reduxx.

Avant d’ajouter : «Il devrait y avoir deux catégories : les hommes et les femmes biologiques».

Crédit Photo : Katia Bissonnette

Celle qui exerce en tant que conférencière a également cité une étude de l’Université de l’Utah qui a révélé que les hommes peuvent donner des coups de poing 163 % plus forts que les femmes.

L’entraîneur de Katia Bissonnette a rappelé que les personnes trans ont droit à «autant d’inclusivité que tout le monde». Toutefois, il reproche aux organisateurs de ne pas avoir fait preuve de transparence.

Mya Walmsley. Crédit Photo : Facebook

L’adversaire est sous le choc

Selon Boxe Canada, l'identité d'un combattant transgenre ne doit pas être divulguée si la transition a eu lieu avant la puberté, afin d'éviter toute discrimination.

De son côté, Katia Bissonnette précise que Mya Walmsley est originaire d’Australie et que son  «histoire n’est pas connue». Toujours selon ses dires, elle affirme que le dossier de la jeune femme indique «zéro combat en tant que femme au Canada».

Mya Walmsley. Crédit Photo : Facebook

Sans surprise, ses déclarations ont fait réagir Mya Walmsley. La boxeuse trans de 27 ans aurait souhaité que son adversaire se tourne vers elle pour trouver une solution.

« Plutôt que de se tourner vers moi, mon entraîneur ou la Fédération québécoise de boxe olympique pour avoir plus d’informations, elle a décidé de se tourner directement vers les médias pour me outer», a-t-elle déclaré dans un communiqué.

L’étudiante en maîtrise de philosophie a confié à La Presse «qu'elle n'avait pas fait de transition dans le but de devenir boxeuse et que toute cette épreuve lui avait donné l'impression d'être un objet politique».

Enfin, elle préconise de faire confiance aux entraîneurs et aux athlètes pour qu'ils choisissent eux-mêmes la bonne catégorie de genre.

Source : Daily Mail

Au sujet de l'auteur : Jenna Barabinot

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.