44 grammes pour 40 centimètres : un nouvel insecte géant découvert en Australie

Réputée pour sa faune exhaustive et impressionnante, l’Australie peut ajouter à sa collection un nouvel insecte, qui serait le plus lourd jamais documenté par la science : l’Accrophylla alta.

En Australie, on trouve de nombreuses créatures qui peuvent donner des cauchemars, entre les serpents, les araignées, les chauves-souris et autres reptiles effrayants. Il semblerait que la faune australienne nous réserve encore de grosses surprises, à l’image de cette récente découverte.

En effet, des chercheurs, Angus Emmott et Ross Coupeland, se sont lancés à la poursuite d’un phasme géant après avoir aperçu une photo publiée sur les réseaux sociaux. C’est dans les hautes altitudes des plateaux d’Atherton, dans le nord du Queensland, que les chercheurs ont fini par trouver une femelle, après plusieurs nuits d’expédition.

Un phasme géant découvert en AustralieCrédit photo : Reuters

Une fois capturé, l’insecte a été ramené pour observation et ses œufs récupérés, confirmant qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce comme l’explique Angus Emmott :

« Chez les phasmes, les œufs sont très révélateurs, et donc chaque espèce a des œufs légèrement différents »

L’insecte le plus lourd jamais étudié par la science

Baptisé Acrophylla alta, cet insecte mesurait 40 centimètres de long et pesait 44 grammes, ce qui en fait l’insecte le plus lourd jamais documenté par la science. Sa découverte a fait l’objet d’une étude publiée dans la revue Zootaxa.

@reuters

A new species of stick insect weighing around the same as a golf ball has been discovered in the canopies of a remote rainforest in Australia’s northeast, an Australian university announced on July 31. Scientists believe the winged insect, Acrophylla alta, is the heaviest ever recorded in the country, weighing 1.55 oz and measuring around 15.75 inches in length. #australia #insect #stickinsect #wild #nature #science

♬ original sound - Reuters

Si le phasme géant est longtemps resté inconnu, c’est parce qu’il vit généralement dans les hauteurs d’une canopée. Un site naturel difficilement accessible pour l’Homme :

« Il vit haut dans la canopée. Donc, à moins d’être frappé par un cyclone ou un oiseau, très peu de gens ont l’occasion de l’observer »

La prochaine étape est de trouver un mâle. Un objectif plus compliqué qu’il n’y paraît : plus petit et visuellement différent, il peut être confondu avec d’autres espèces. Pour Nicole Gunter, experte en entomologie du musée du Queensland, cette découverte est primordiale pour la conservation de l’espèce.

Source : Zootaxa
REJOINDRE LA CONVERSATION

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Journaliste