Au Japon, un poisson a été observé pour la première fois a plus de 8000 mètres de profondeur

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Au Japon, un poisson a été filmé à plus de 8000 mètres de profondeur, dans l'océan Pacifique Nord. Une première !

Récemment, une scène incroyable s’est produite dans la fosse océanique d’Izu-Ogasawara, dans l’océan Pacifique, au sud-est du Japon : des scientifiques ont réussi à filmer un poisson nageant à plus de 8000 mètres de profondeur. Un record !

Cette découverte majeure et inédite a été réalisée au cours d’une expédition menée par des scientifiques de l’Université des sciences et technologiques marines de Tokyo et du Centre de recherche en haute mer de l’Université d’Australie Occidentale (UWA).

Au total, la créature a été observée à 8 336 mètres sous le niveau de la mer. Les images, dévoilées par la BBC, ont été capturées à l’aide d’un robot submersible équipé de caméras.

«Nous avons passé 15 ans à la recherche de ces poissons-limaces»

Comme le précise le média britannique, le spécimen observé est une nouvelle espèce de poisson-limace du genre des pseudoliparis appartenant à la famille des Liparidae. Cet animal à l’aspect gélatineux évolue principalement dans les abysses.

«Nous avons passé 15 ans à la recherche de ces poissons-limaces dans les tréfonds de l’océan. La profondeur maximale à laquelle ils peuvent survivre est vraiment étonnante», explique le professeur Alan Jamieson, biologiste marin et chef de l’expédition, sur le site Internet de l’UWA.

Crédit Photo : The University of Western Australia

Toujours selon ses dires, les poissons juvéniles n’hésitent pas à explorer des profondeurs plus importantes. À noter que deux autres poissons-limaces Pseudoliparis belyaevi ont été capturés grâce à des pièges placés à 8022 mètres de profondeur.

Crédit Photo : The University of Western Australia

En 2014, des scientifiques de l’Université d’Aberdeen (Écosse) avaient découvert une limace des mers vivant à 8145 mètres de profondeur, dans la Fosse des Mariannes.

« Savoir que ces créatures existent est une chose, mais les regarder vivre dans leur habitat naturel et interagir avec d’autres espèces est vraiment incroyable. Nous avons beaucoup appris », avait déclaré à l’époque Alan Jamieson dans un communiqué.

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste