Restaurateur, sa vie est devenue un cauchemar à cause de... chats errants

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À Montauban, un restaurant est confronté à un problème de taille : près de quarante chats errants ont élu domicile dans son restaurant. Une situation devenue incontrôlable.

C’est bien connu : la France est la championne d’Europe de l’abandon d’animaux. Sans réelle surprise, ce triste record a des conséquences désastreuses. Et ce n’est pas Paul Laborie, un restaurateur basé à Montauban (Tarn-et-Garonne), qui oserait dire le contraire.

Depuis deux ans, son restaurant baptisé «Chez Ernest» est envahi d’une quarantaine de chats errants, rapportent nos confrères de La Dépêche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la présence des félins fait vivre un véritable cauchemar au personnel du restaurant.

Restaurant Chez Ernest : Chez Ernest

Il faut dire que les boules de poils n’hésitent pas à piquer la nourriture des clients : «Une fois, un chat a volé la daurade d’une cliente. Heureusement, elle ne s’est pas énervée, elle en a rigolé», a indiqué le gérant de l’établissement au quotidien régional.

Avant d’ajouter : «La plupart des gens ne sont pas gênés, mais il y a des clients que ça agace vraiment». Face à cette situation, le personnel n’a pas eu d’autre choix que de nourrir les matous pour limiter les dégâts.

Crédit Photo : istock

«Je payerais cher pour qu’on puisse tous les faire adopter !».

Pour Paul Laborie, cette invasion féline est liée aux abandons sauvages, qui ne cessent d’augmenter : «Bien sûr, personne ne veut tuer des petits chats, alors les gens nous les déposent en pensant qu’on est heureux. Seulement, ce n’est pas un refuge ici», a-t-il expliqué au site d’information.

Crédit Photo : istock

Début août, le restaurateur a sollicité l’aide de plusieurs associations pour trouver une solution : «En tout cas, si quelqu’un cherche à adopter un chat, la porte est ouverte. Je payerais cher pour qu’on puisse tous les faire adopter !».

Et c’est l’association locale «Chats sans toit de Montauban» qui prendra en charge les petits intrus, précise Le Parisien : « Ils ne seront pas maltraités », a confié Évelyne Laborie, propriétaire de l’établissement.

Source : La Dépêche

Au sujet de l'auteur : Jenna Barabinot

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.