À 98 ans, cette rescapée d'Auschwitz a survécu au Covid-19

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Cette survivante des camps de la mort n’a fait qu’une bouchée du coronavirus !

Marianne Schwartz, 98 ans, est devenue la personne la plus âgée de l’État de Victoria (Australie) à guérir du Covid-19.

Au mois de juillet, cette dernière a été testée positive au coronavirus. Alors qu’elle était hospitalisée, son état de santé s’est amélioré avant de s’aggraver, provoquant ainsi l’inquiétude de sa nièce :

« Elle a été placée sous oxygène à plusieurs reprises, elle a commencé à se sentir mieux mais son état de santé s’est dégradé. C'est à ce moment-là que les médecins ont découvert qu'elle avait contracté une pneumonie », a confié Karin Zafi, nièce de Marianne Schwartz.

Crédit Photo : 7News / Sunrise

Malgré ce lot de mauvaises nouvelles, la vieille dame a retrouvé des forces. Aujourd’hui, elle est complément guérie du Covid-19, un mois après son hospitalisation : « Ce n'était certainement pas mon défi le plus difficile, mais c'était un grand défi », a confié l’Australienne. Un défi que la vieille dame a relevé haut la main.

Mardi dernier, Marianne Schwartz a été autorisée à rentrer chez elle. Un véritable soulagement pour ses proches. Après son retour à la maison, elle a célébré son 98ème anniversaire entourée de toute sa famille.

Rescapée des camps de concentration

L’existence de Marianne Schwartz a été parsemée d’épreuves. Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette dernière, originaire de Vienne, a été détenue dans trois camps de concentrations, dont Auschwitz.

L’ancienne survivante de l’Holocauste a ensuite émigré en Australie en 1952, après avoir épousé son mari à Vienne en 1949.

Crédit Photo : Unsplash

Dans une interview accordée à The Australian en 2018, Marianne a déclaré qu’une partie de son existence livrée aux mains des nazis avait changé sa vision de la vie pour toujours :

« Mon expérience dans les camps de concentration m'a appris beaucoup de choses comme la résilience et à prendre les gens tels qu'ils sont. Mon attitude face à la vie et à la mort est complètement différente ».

Avant d’ajouter : « Au fond, je sentais que les nazis n'étaient pas en mesure de me retirer mon identité. J'étais toujours la même personne ».

Rescapée de l’enfer, Marianne Schwartz a déclaré qu'elle rêvait encore à ce que sa vie pouvait ressembler si elle n'avait jamais été déportée par les nazis : « J'ai appris à vivre avec ce qui m'est arrivé. J’en rêve de temps en temps mais personne ne meurt dans mes rêves. Je ne les laisse pas ».

Source : Daily Mail

Au sujet de l'auteur : Jenna Barabinot

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.