Aux États-Unis, l'abattage des loups continue dans l'État de Washington

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Il y a quelques jours, l’État de Washington a ordonné l’abattage de trois loups membres d’une même meute. Ces trois animaux ont été tués car ils ont attaqué le bétail des éleveurs.

Afin de pouvoir lutter contre ces prédateurs, l’État préfère tuer que de trouver d’autres solutions. Une pratique dénoncée par les associations de défense des animaux.

Les derniers membres d’une meute ont été tués

Il s’agissait d’une louve et de deux loups. Les trois animaux étaient les derniers membres d’une meute située dans l’est de l’État.

Crédit : shutterstock/critterbiz

C’est le département de la Faune et la Flore de Washington qui s’est chargé de ces abattages.

La louve a été tuée le 27 juillet dernier dans la forêt nationale de Colville, au nord-est de l’État. Elle appartenait, avec les deux autres mâles, à la meute Wedge. Ces derniers ont d’ailleurs tué deux bovins après avoir perdu leur femelle.

Quelques jours après, les autorités n’ont pas hésité à les abattre. Au total, cette meute aura tué quatre bovins et blessé douze autres depuis avril, ce qui représente un grand problème pour les éleveurs.

Une meute voisine, la Leadpoint est aussi soupçonnée et menacée de mort. Certains de ses membres auraient tué ou blessé six bovins pendant ces 30 derniers jours.

Crédit : Shutterstock/Holly Kuchera

Au cours de ces 8 dernières années, 34 loups et louves ont été tués par l’Homme après des attaques de bétail, dans l’est de Washington.

Staci Lehman, porte-parole du ministère de la Pêche et de la Faune, a expliqué leur geste : « Nous aimerions ne pas tuer de loups, Mais il y a aussi des personnes dont les moyens de subsistance sont touchés".

Les McIrvin, éleveurs dans l’État, affirment que depuis 2008, ils perdraient environ 70 bêtes par an à cause des loups . Selon eux, « les loups à problèmes doivent être éliminés ». Cependant, l’État ne compte que 30 bêtes perdus sur son territoire.

Crédit : Shutterstock/Eduar Goricev

Évidemment ces meurtres font réagir, en effet beaucoup de personnes proposent des solutions au problème comme par exemple adopter un chien afin qu’il prévienne son maître en cas d’attaque ou bien renforcer la sécurité dans les enclos. Mais les éleveurs affirment que cela coûte beaucoup d’argent et que cela ne marche qu’à moitié.

Un débat sans fin…

Au sujet de l'auteur : Ivoire H.

Rédactrice