L'homme qui a échappé au crash de l'avion, pour deux minutes de retard, partage son choc et sa chance dans un message émouvant

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Ce dimanche 10 mars, un Boieng 737 a subi un terrible crash, six minutes après son décollage de l’aéroport d’Addis Abeba, en Ethiopie. À son bord, 149 passagers et 8 membres d’équipage y ont laissé leur vie.

Un ingénieur grec, Antonis Mavropoulos, aurait pu être victime de ce crash s’il n’avait pas raté le vol pour deux minutes de retard. Sur sa page Facebook, l’homme a publié un long message intitulé « Mon jour de chance », durant lequel il revient sur ce qui a provoqué son retour, ainsi que les minutes qui ont précédé et suivi le décollage, jusqu’au moment où la terrible nouvelle tomba.

Pour authentifier son récit, il publie une photo de son billet d’avion pour accompagner le message. Antonis Mavropoulos était bien supposé faire partie de ce vol qui devait joindre Nairobi, la capitale du Kenya.

Un simple retard de deux minutes, causé par le fait que sa valise n’a pas été enregistrée, ont permis à cet ingénieur grec d’avoir la vie sauve : « J’étais en colère parce que personne ne m’a aidé à atteindre la porte à temps, je l’ai raté à deux minutes près. À mon arrivée, l’embarquement était fermé et je regardais les derniers passagers embarquer ».

Ratant son vol, il est alors invité à embarquer sur le vol suivant mais « deux agents de sécurité » l’informent qu’un officier supérieur lui expliquera, « pour des raisons de sécurité », pourquoi ils ne permettront pas son embarquement : « Ils n’ont laissé aucune marge de discussion et m’ont conduit à leur supérieur, au département de police de l’aéroport ».

À ce moment, Antonis apprend la catastrophe qu’il vient d’arriver, ainsi que l’absence de survivants : « Il m’a dit gentiment de ne pas protester et de dire mercie à Dieu, parce que j’étais le seul passager qui n’a pas participé au vol ET302 ».

Après vérification de son identité et des raisons qui l’ont empêché de rater son avion, l’ingénieur grec est laissé libre et réalise la chance qu’il a, avouant même s’être évanoui à l’idée que la mort était très proche de lui : « J’ai réalisé que je devais immédiatement contacter mes proches et leur dire que je n’étais pas là et que pour des petites circonstances aléatoire j’ai raté le vol. Au moment où j’ai eu cette pensée, je me suis effondré parce que c’est à cet instant que j’ai réalisé à quel point j’avais eu de la chance ».

Il conclut : « Peut-être trop vieux pour faire du rock’n’roll, mais certainement trop jeune pour mourir ». L’homme était supposé aller à Nairobi pour assiter à la réunion annuelle du Programme des Nations Unies pour l’environnement, en tant que Président de l’Association internationale des déchets solides.

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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef