Suite à l’assassinat de Charlie Kirk, un célèbre influenceur pro-Trump, les commentaires affluent sur les réseaux sociaux, dont certains célèbrent sa mort. En conséquence, des grandes entreprises américaines ont décidé de licencier les salariés qui exposent leurs opinions en ligne.
Mercredi 10 septembre, l’influenceur Charlie Kirk a été assassiné par balle alors qu’il participait à un débat public sur un campus universitaire. Cet influenceur pro-Trump était l’un des plus fervents partisans du président américain et tenait des propos anti avortement, anti migrants et pro-armes. Il était très populaire chez les jeunes puisqu’il totalisait 7,3 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube.
Charlie Kirk a été touché par plusieurs tirs. Il a rapidement été pris en charge par les secours mais est décédé quelques heures plus tard, touché à la carotide. Juste avant sa mort, l’influenceur aurait prononcé un dernier mot funeste, “violence”, qui s'est avéré être prémonitoire. L’annonce de son décès a fait le tour du monde et depuis, les commentaires affluent sur les réseaux sociaux.
Crédit photo : AFP
Des commentaires violents
Si certains internautes rendent hommage à Charlie Kirk, d’autres sont plus violents, allant jusqu’à célébrer sa disparition. En conséquence, certaines entreprises américaines ont décidé de sévir en sanctionnant leurs employés qui commentent publiquement la mort de l’influenceur sur internet, selon le Nouvel Obs. C’est le cas de grandes entreprises comme Microsoft et Delta Air Lines, qui ont décidé de licencier leurs employés qui partagent leurs opinions personnelles sur le sort de Charlie Kirk sur les réseaux sociaux.
Laura Sosh-Lightsy, qui travaillait dans une université publique du Tennessee, a notamment perdu son travail après avoir partagé sur Facebook : “La haine engendre la haine. ZERO sympathie”. Microsoft a également décidé de licencier certains employés pour leurs propos haineux sur les réseaux sociaux.
“Nous sommes conscients des opinions exprimées par un petit groupe de nos employés concernant les événements récents. Nous prenons ce genre de situation très au sérieux et examinons actuellement chaque situation individuellement. Les commentaires célébrant la violence contre quiconque sont inacceptables et ne correspondent pas à nos valeurs”, a déclaré Microsoft dans une publication sur X.
Des employés licenciés
Il y a quelques jours, une vidéo filmée dans un magasin Office Depot est devenue virale sur les réseaux sociaux. On peut voir un employé refuser d’imprimer une affiche pour une veillée en l’honneur de Charlie Kirk. L’entreprise a réagi dans un communiqué relayé par Business Insider, affirmant que cet employé avait été licencié.
“Le comportement de notre associé est totalement inacceptable et insensible. Il viole les politiques de notre entpreris et ne reflète pas les valeurs que nous défendons chez Office Depot. Au nom de l’entreprise, nous présentons nos plus sincères excuses pour cette situation regrettable. Nous avons également lancé une enquête interne immédiate et, par conséquent, l’associé concerné ne fait plus partie de l’organisation. Nous poursuivons notre enquête approfondie et prendrons les mesures nécessaires.”
Crédit photo : iStock
Même chose pour l’entreprise Nasdaq, qui a licencié un employé pour ses propos tenus sur Charlie Kirk sur les réseaux sociaux. De son côté, Delta Air Lines a suspendu plusieurs personnes pour leurs commentaire sur internet, estimant qu’ils allaient “bien au-delà d’un débat sain et respectueux”.
Si ces licenciements ont lieu aux États-Unis, exprimer ses opinions politiques ouvertement sur les réseaux sociaux peut avoir des conséquences partout dans le monde.