Des restes retrouvés en 1940 seraient, selon un chercheur, ceux de l'aviatrice Amelia Earhart, portée disparue en 1937

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La fin de vie d’Amelia Earhart demeure un mystère pour tous depuis bientôt huit décennies. Illustre aviatrice, Amelia est notamment connue pour avoir été la première femme à avoir traversé seule l’océan Atlantique à bord de son engin. Disparue au cours d’un vol en 1937, de nombreuses hypothèses ont été émises sur son sort. Aujourd’hui, l’énigme a probablement été résolue par un chercheur du Tennessee, qui affirme être certain d’avoir identifié des restes humains comme étant ceux d’Amelia Earhart.

Amelia Earhart sur un Augiro à Los Angeles, en août 1932. Crédit photo : Everett Historical / Shutterstock 

Dire que l’Américaine Amelia Earhart était une femme extraordinaire, doublée d’une courageuse aventurière tiendrait de l’euphémisme. Mattel a d’ailleurs récemment tenu à l’immortaliser aux côtés de Frida Kahlo ou Katherine Johnson à l’occasion de sa nouvelle collection Barbie, composée uniquement de modèles féminins destinés à servir d’exemples pour toutes les petites filles du monde.

À 31 ans, Amelia Earhart fut la première femme à traverser l’Atlantique, une expérience légèrement amère à son goût puisque, seule femme dans un vol ne comptant que des hommes, elle considéra avoir été traitée comme « un sac de patates ». Ceci la rendit néanmoins extrêmement célèbre. Cinq ans plus tard, en 1932, elle décida de refaire la traversée de l’océan Atlantique, cette fois totalement seule. Une fois encore, elle entra dans l’histoire en étant la première femme à pouvoir se targuer de cet exploit.

En 1937, Amelia Earhart disparaissait mystérieusement en compagnie de son navigateur Fred Noonan lors de leur tour du monde, après avoir été aperçue pour la dernière fois en Nouvelle-Guinée. Depuis, de nombreuses hypothèses ont été formulées pour tenter de résoudre l’énigme qui fascine des milliers de personnes à travers le monde, aujourd’hui encore. Capturée par les Japonais, abattue en vol par ceux-ci car son tour du monde aurait été une mission d’espionnage confiée par le gouvernement américain, échouée sur une île sur laquelle elle aurait poursuivi sa vie… L’imaginaire continue encore de forger la légende d’Amelia Earhart.

Amelia Earhart à bord du cockpit d'un Lockheed Electra, en 1936. Crédit photo : Everett Historical / Shutterstock 

Richard Jantz, un chercheur originaire du Tennessee, pourrait toutefois mettre un terme à toutes les élucubrations, puisqu’il affirme que des restes humains découverts sur une île du Pacifique Sud seraient en réalité ceux de l’aviatrice. Déjà étudiés en 1940, il avait été conclu à l’époque que les ossements appartenaient à un homme. La technologie ayant énormément évolué depuis les années 1940, Jantz a décidé de procéder à de nouvelles analyses. Ces dernières ont révélé que les restes avaient plus de similarités avec Amelia Earhart qu’avec 99% des individus stockés dans la large base de données dont il dispose. Pour lui, jusqu’à preuve absolue du contraire, ses restes sont bien ceux de l’aviatrice :

« Jusqu’à ce que des preuves définitives prouvant que ces ossements ne sont pas ceux d’Amelia Earhart, l’argument le plus convaincant reste celui selon lequel il s'agit bien des siens »

Amelia Earhart serait donc morte en 1937 sur une île du Pacifique Sud, après avoir perdu son avion au cours de son tour du monde, resté inachevé.

Au sujet de l'auteur : Hugo Nikolov

Journaliste