Des ossements du petit Emile découverts neuf mois après sa disparition

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Le parquet d’Aix-en-Provence a confirmé, ce dimanche 31 mars, que les ossements retrouvés hier à proximité du Haut-Vernet étaient bien ceux du petit Emile, disparu depuis neuf mois.

C’est la fin d’une longue recherche mais le début d’une autre enquête. Au lendemain de la découverte d’ossements à proximité du hameau du Haut-Vernet, où le petit Emile a disparu au mois de juillet dernier, l’identification a été confirmée. Il s’agit du jeune enfant âgé de deux ans au moment de sa disparition.

Les ossements ont été découverts ce samedi 30 mars, dans la matinée, par un promeneur avant d’être envoyés à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRGCN) par hélicoptère. Seulement voilà, les ossements sont incomplets puisque seuls le crâne et ses dents ont été retrouvés.

Selon une source proche de l’enquête au Parisien, les ossements ont été découverts à 2 kilomètres de vol d'oiseaux du hameau, “plutôt en contrebas”. L’endroit où ils ont été retrouvés serait un endroit accessible à une enfant très mobile comme Emile.

Crédit photo : VALLAURI Nicolas

Quelle suite pour l’enquête ?

La famille du petit Emile a été informée de l’identification des ossements ce matin à 9h30 alors qu’elle se trouvait à la messe de Pâques. Jusqu’à présent, elle n’a pas souhaité réagir.

Reste à savoir désormais ce qu’il s’est passé pour que ces ossements du jeune garçon se retrouvent à cet endroit. S’est-il aventuré tout seul en échappant à la vigilance de son grand-père ? Sont-ils réapparus sur une zone déjà fouillée ou ont-ils été déplacés ?

L’IRCGN poursuit les analyses “criminalistiques” sur les ossements afin de trouver des indices tandis que les gendarmes ont entamé des recherches sur les lieux de la découverte afin de retrouver les ossements manquants.

Selon les premiers éléments de l’enquête relayés par Le Parisien, les ossements pourraient avoir été découverts dans une zone où les chiens ne sont pas passés. En réalité, aucune hypothèse n’est écartée.


Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef