En Afrique, le « deuxième poumon vert de la planète » est aussi en train de brûler

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Une immense zone, qui s’étend du Gabon à l’Angola, est ravagée par les flammes, mais ce n’est pas vraiment le même type d’incendies qu’en Amazonie.

En effet, depuis quelques jours, les forêts d’Afrique brûlent plus vite que celles d’Amazonie et ceci, dans l’indifférence la plus totale. Et pour cause, il ne s’agit pas d’incendies de même nature, leurs causes sont différentes.

Une carte satellitaire de la Nasa montre effectivement en rouge, la zone des départs de feu qui prennent le continent africain en écharpe, du Gabon à l’Angola.

« La forêt brûle également en Afrique subsaharienne. Nous sommes en train d’examiner la possibilité d’y lancer une initiative similaire à celle que nous venons d’annoncer pour l’Amazonie » a déclaré le président de la République, Emmanuel Macron.

En effet, les pays du G7 souhaiteraient débloquer d’urgence 20 millions de dollars afin d’envoyer des avions bombardiers d’eau lutter contre les incendies de forêts en Amérique du Sud, et ce, même si le Brésil a refusé l’offre.

La forêt du bassin du Congo couvre une superficie d’environ 2 millions de km² sur plusieurs pays, et tout comme l’Amazonie, les forêts du bassin du fleuve absorbent des tonnes de CO2 dans leurs arbres et tourbières.

En Afrique, le deuxième poumon vert de la planète péri sous les flammes. Crédit : Shutterstock

Cependant, dans un communiqué, l’Angola s’est agacé des comparaisons hâtives avec le Brésil, qui peuvent conduire à une « dramatisation de la situation », le ministère angolais ajoute par ailleurs, que ce sont des feux ordinaires qui annoncent une fin de saison sèche.

« Il se trouve qu’à cette époque de l’année, il y’a des incendies provoqués par les agriculteurs en phase de préparation des terres, en raison de la proximité de la saison des pluies ».

Mais le chargé des campagnes de Greenpeace, Philippe Verbelen, lui, décrète : « Nous devons protéger ces forêts qui sont encore largement intactes et arrêter la dégradation de la forêt équatoriale pour des raisons industrielles ou démographiques ».

En espérant que tous ces incendies cessent d’ici peu…

Source : NASA

Au sujet de l'auteur : Laura H.

Journaliste