En Angleterre, des clients d’un pub ont aidé un homme à porter des valises dans la rue. Jusqu’ici rien d’anormal, sauf que des restes humains étaient cachés dans les bagages.
Il y a un an, un fait divers glaçant a secoué l’Angleterre.
Les faits remontent précisément au 8 juillet 2024 dans l’ouest de Londres, rapporte Sky News. Ce jour-là, des clients d’un pub ont aperçu un homme ayant du mal à transporter ses valises.
Face à cette situation, les bons samaritains lui ont proposé leur aide. L’individu leur a indiqué qu’il devait se rendre sur le pont de Bristol.
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La raison ? Celui-ci avait prévu de jeter les… corps des victimes qu’il venait de tuer. Ses bagages contenaient en effet les restes de deux hommes : Paul Longworth et Albert Alfonso.
Quelques heures plus tôt, le criminel avait assassiné ces deux personnes, avant de les décapiter. Il a conservé leurs têtes dans un congélateur et a glissé les restes humains dans des valises. La suite de son plan consistait à jeter les dépouilles depuis le pont de Bristol.
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Du sang s’échappait des valises
De leur côté, les clients du pub étaient loin de se douter des sombres desseins du passant. Néanmoins, ils ont constaté que les valises étaient très lourdes.
« Ils ont essayé de charger les valises à l’arrière de leur voiture et l’un d’eux a fait remarquer: "mon Dieu, elles sont lourdes, y a-t-il un cadavre dedans?" », se souvient l’inspecteur Neil Meade, de la police d’Avon et Somerset.
Finalement, ces derniers ont aidé le meurtrier à commander un taxi. Des passants ont alors remarqué que du sang s’échappait des sacs. Un cycliste est intervenu pour neutraliser l’assassin, mais celui-ci a réussi à prendre la fuite.
Il a été arrêté cinq jours plus tard à la gare de Bristol. L’auteur du crime, un Colombien de 35 ans, du nom de Yostin Andres Mosquera, a été jugé coupable d’un double homicide ce lundi 21 juillet. À noter que le jugement sera rendu le 24 octobre prochain.
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Un an après les faits, les clients du pub peinent à se remettre de leurs émotions.
« Ils ont été vraiment traumatisés par toute cette histoire, et comprennent évidemment maintenant ce qui s'est passé par la suite », ont indiqué les autorités.
