Jugé trop turbulent, un garçon de 4 ans scotché sur sa chaise dans un centre aéré

À Épinal, un père envisage de porter plainte après avoir appris que son fils, âgé de 4 ans, s’est retrouvé scotché à une chaise dans un centre aéré afin de le calmer. L’enfant s’est senti humilié !

Il y a des punitions qui peuvent réellement traumatiser les enfants ! La preuve avec cette histoire qui remonte au 4 janvier dernier, relayée par Les Dernières Nouvelles d’Alsace, qui s’est déroulée à Épinal, dans les Vosges.

C’est au centre aéré “la 40-Semaine” qu’un enfant de quatre ans a subi ce que son père considère comme une humiliation. Jugé trop turbulent par l’agente du centre aéré, qui n’est autre que la directrice, il s’est retrouvé scotché à une chaise après plusieurs avertissements.

C’est la grande sœur du petit garçon qui a dénoncé les faits le jour même à sa mère. Revenu chez lui dans la soirée, le garçon aurait vécu cette punition comme une véritable humiliation. Selon son père, son fils aurait pleuré au moment des faits et aurait déclaré le soir même avoir peur d’être attaché au moment de passer à table.

Crédit photo : iStock

L’agente se dit “effondrée” par son coup de sang

Le lendemain matin, l’agente en question aurait présenté ses excuses au petit garçon. Cependant, cela n’empêche le père de dénoncer cette punition disproportionnée et envisagerait de porter plainte pour maltraitance.

Forcément, l’affaire a vite gagné les services de la mairie de la ville qui vont lancer un audit et une procédure disciplinaire contre l’agente. Contacté par 20 Minutes, le directeur des services et adjoint de la mairie d’Epinal a qualifié les faits de “graves” et “inadmissibles”.

Il n’a également pas caché son étonnement au regard de l’historique irréprochable du centre aéré et de sa directrice, qui se dit effondrée par ce qu’elle a pu faire. Elle aurait tout simplement perdu son sang froid : “C’est une personne qui travaille pour la ville depuis de nombreuses années, et qui n’a jamais eu de problème. Elle est même jusque-là, exemplaire, mais cela reste inadmissible”.

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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef