Il a imaginé les grandes villes de notre monde en 2100, en prenant en considération les changements climatiques... Et ça fait froid dans le dos

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Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, sortez vos cahiers et vos crayons.

Comme vous le savez, la planète Terre est en danger. Et Nickolay Lamm, un artiste californien de 26 ans a décidé de sonner l’alarme en imaginant ce à quoi nos grandes villes ressembleront une fois le point de non-retour atteint. En effet, le réchauffement climatique ­— l’augmentation de la température moyenne sur la Terre —est en marche et les scientifiques l’affirment : En 2100, nous pourrions gagner 2°C de plus.

Mais, 2°C, ce n’est rien, n’est-ce pas ?

À l’échelle mondiale, la différence est énorme. On ne parle pas des degrés du thermomètre dans la cuisine. À titre d’exemple, la seule chose qui nous sépare de l’ère glaciaire à nos jours est presque de taille égale : 4°C.

Dans un autre registre tout aussi rassurant, 2°C serait plus que suffisant afin de modifier les saisons, le régime des pluies et des vents. Et de bouleverser définitivement les vies et modes de consommations des pays dépendants des systèmes climatiques. Ça va être sympa.

Découvrez ce à quoi les plus grandes villes de notre planète ressembleraient si nous n’en venions pas immédiatement à changer nos modes de consommation :

Shanghaï, Chine

Nickolay Lamm

Sydney, Australie

Nickolay Lamm

Mumbai, Inde

Nickolay Lamm

Rio de Janeiro, Brésil

Nickolay Lamm

New-York, États-Unis

Nickolay Lamm

Durban, Afrique du Sud

Nickolay Lamm

Londres, Royaume-Uni

Nickolay Lamm



Fondamentalement lié à l’accentuation de l’effet de serre — réchauffement de l’atmosphère due à l’émission de gaz particuliers — (notre consommation de charbon et de pétrole à outrance n’aidant pas beaucoup) le réchauffement climatique nous menace. Et même, tue. (Il avait réveillé une bactérie mortelle en Sibérie, en août dernier comme nous l’indiquaient nos confrères de L’Express)

Car oui, en plus d’un climat intolérable, le réchauffement climatique nous offre deux alliés de pareille envergure : la fonte des glaces (lorsque le climat se réchauffe, les glaciers se désintègrent et le niveau de la mer prend de l’ampleur) et par conséquent la dilatation thermique des océans (ou l’évolution volumique d’un corps provoquée par son réchauffement à pression constante, si vous préférez).

Pour rappel, la COP21 (un sommet international organisé par les nations unies sur les enjeux des changements climatiques) s’était conclue sur un accord historique signé par plus de 200 pays : la promesse de ne pas monter au-delà d’une augmentation de 2°C à l’échelle mondiale.

Seulement voilà, ces 2 petits degrés ne sont pas acquis. Ils sont « l’objectif actuel » mais surtout une sorte d’espoir universel un peu utopique. En réalité, nous les dépasserions et c’est ici que se pose le réel problème. Si nous montions à 3, à 4 degrés le point de non-retour serait atteint : modification des saisons, rébellion de l’écosystème, incendies de forêts et autres délices climatiques.

Voyez ces 20 photos prouvant les conséquences du réchauffement climatique et si vous vous sentez toujours le cœur léger, en voici 16 autres.

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste