La consommation australienne de sacs plastiques en baisse de 80 % à la suite de son interdiction dans les supermarchés

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L’Australie estime que cette interdiction a empêché l’introduction d’1,5 milliard de sacs plastiques dans l’environnement.

Il y a trois mois, l’Australie interdisait la vente de sac en plastique dans les deux plus grandes chaînes de supermarchés du pays : Woolworths et Coles. Malgré de fortes réticences de la part de certains commerçants, l’interdiction s’est avérée significativement positive en matière d’impact environnemental et la consommation de sacs plastiques a chuté de 80 %.

Cette interdiction a empêché l'introduction d'1,5 milliard de sacs plastiques. Crédit : Emilija Miljkovic / Shutterstock

Plutôt que de distribuer gratuitement des sacs en plastique à usage unique, les deux supermarchés conseillent aux clients de se munir de leurs propres sacs réutilisables. Seul l’État de la Nouvelle-Galles du Sud, le plus peuplé du pays, n’a pas encore interdit l’usage de ces sacs plastiques.

« Prendre davantage conscience de ce que nous consommons »

L’interdiction de la part des deux plus grandes chaînes de supermarchés du pays ouvre la voie aux marchés de plus petite taille qui continuent de vendre des sacs plastiques mais qui voit les géants de l’industrie comme un exemple à suivre.

« Je pense que nous allons tous être beaucoup plus pressées de prendre davantage conscience de ce que nous consommons », déclare David Stout, responsable de la politique industrielle de la NRA (National Retail Association). « Il est temps d’agir et de cesser de compter sur l’interdiction des supermarchés pour faire le travail ».

L’Union européenne, quant à elle, a voté en faveur de l’interdiction complète des plastiques à usage unique d’ici 2022.

Ce n’est pas la première fois que les Australiens combattent l’usage du plastique dans ce pays. Il y a trois mois, des collecteurs sous forme de filets ont été installés à la sortie des bouches d’égouts, permettant ainsi de collecter des millions de déchets destinés à finir dans les océans.

Source : The Guardian

Au sujet de l'auteur : Alexandre S.

Journaliste