Des casques de réalité virtuelle pour stimuler la production de lait des vaches, en Russie

Bouton whatsapp

Des fermiers russes testent actuellement un dispositif pour le moins curieux afin d’augmenter la production de lait. Explications.

Des casques virtuels donnés aux vaches pour qu’elles aient l’impression d’être dans d’infinis pâturages ! Non, vous ne rêvez pas. Une telle expérience a de quoi faire sourire, elle est pourtant très sérieuse.

Une ferme située à Krasnogorsk, non loin de Moscou (Russie), expérimente en effet la réalité virtuelle sur ses vaches laitières afin de stimuler la production de lait de ces dernières.

Crédit photo : mosreg.ru

Cette idée, à peine croyable, a germé dans l’esprit de développeurs et autres vétérinaires, qui veulent prouver que ces casques peuvent faire diminuer le stress des ruminants, augmentant ainsi la quantité de lait, en même temps que sa qualité.

« La taille des lunettes a été modifiée pour s’adapter à la morphologie des bestiaux », peut-on lire ainsi sur le site officiel du Ministère de l’Agriculture russe.

Les vaches ont en effet une vue différente de la nôtre en raison de leurs yeux situés sur les côtés, ce qui leur donne la faculté de voir à 320 °, d’où ces ajustements sur les casques.

Pour ne pas effrayer, ni perturber les animaux, les images renvoyées virtuellement ont dû être adaptées à la vue des bestiaux, qui ne perçoivent correctement que le vert et le bleu.

Si aucune étude ne prouve l’effet positif des casques sur la production laitière, le ministère se félicite déjà d’une baisse d’anxiété chez ces vaches « cobayes ».

L'image a en tout cas fait le tour du monde et on ignore s'il faut en rire ou en pleurer...

Source : mosreg.ru

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.