Se rendre au bloc opératoire en Maserati, BMW ou Audi électriques  : une possibilité offerte aux enfants par une polyclinique à Compiègne

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L’initiative en elle-même n’est pas particulièrement novatrice dans la mesure où quatre hôpitaux bretons, un hôpital francilien, et l’hôpital de Valenciennes proposaient déjà une opération similaire, mais elle a le mérite de se diffuser plus amplement dans l’hexagone, et donc de faire sourire davantage d’enfants. L’hôpital de Compiègne est ainsi le dernier en date à proposer à des enfants sur le point de se faire opérer de se rendre directement au bloc en pilotant eux-mêmes un bolide électrique !

Stéphanie Forestier / Le Parisien 


Toute personne ayant déjà subi une opération sait à quel point l’attente peut être angoissante, longue, et désagréable. Plus encore pour les enfants, souvent apeurés. Afin de contrecarrer cette interminable source de stress, divers hôpitaux en France proposent aux enfants sur le point de se faire opérer de conduire eux-mêmes jusqu’au bloc opératoire à bord de petits véhicules électriques, rendant le temps avant l’opération beaucoup plus amusant.

La polyclinique Saint-Côme de Compiègne vient à présent s’ajouter à cette liste, et propose depuis le 16 avril 2018 pas moins de quatre modèles électriques, à savoir une Maserati, une BMW, une Mini Cooper, et une Audi miniatures. Ces quatre véhicules ont été offerts par une entreprise de Venette, appelée Kiddi Quad.

Une jolie manière de rassurer les enfants qui s’avancent vers le bloc avec bien davantage le sourire que par le passé, mais aussi d’apaiser les parents, moins soucieux de voir leurs petits se rendre au bloc avec inquiétude. Bien sûr, en fonction de l’âge de la personne opérée, le pilotage peut être assuré par un brancardier. Après tout, un nourrisson aurait sans doute un peu de mal à se rendre à l’heure au bloc à bord d’un véhicule qu’il ne saurait diriger !

Espérons que la motorisation des enfants sur le point de se faire opérer continuera de se diffuser à travers le pays afin que l’appréhension soit remplacée par de la joie à grande échelle.

Source : Le Parisien

Au sujet de l'auteur : Hugo Nikolov

Journaliste