Focus sur le clash inattendu entre François Cluzet et Jean-Marie Bigard qui, manifestement, ne s'apprécient pas.
C’est un spectacle à la fois burlesque et consternant !
Une passe d’armes par médias interposés qui rappelle que certains comédiens devraient parfois réserver leurs mots les plus fleuris pour la scène et non pas l’arène médiatique.
Depuis deux jours, on assiste à une improbable empoignade verbale entre deux personnalités que tout oppose : Jean-Marie Bigard et François Cluzet !
Et c’est le second nommé qui a lancé les hostilités ce samedi, sur le plateau de la matinale de RTL.
Invité à commenter l’actualité dominée par la crise du Covid, tout en évoquant les choses qui ont tendance à l’énerver, ce dernier s’en est pris en effet à l’humoriste, après ses déclarations sur le ministre de la Santé Olivier Véran.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’acteur des « Petits mouchoirs » n’a pas mâché ses mots.
Jean-Marie Bigard, « roi des beaufs » et « abruti»
« Ce qui me fait monter sur mes grands chevaux, c’est quand je vois qu’une chaîne d’information comme BFM TV consacre une heure en direct à ce roi des beaufs’ qu’est Jean-Marie Bigard. Alors là, ça me met fou ! », a-t-il d’abord déploré.
« Je ne comprends pas comment on peut donner une heure d’antenne en direct à un abruti total qui, en plus, vous explique qu’il va peut-être se présenter à la présidentielle avec un mot d’ordre : ‘je me présenterai pour le peuple‘ au lieu de dire pour les beaufs que je suis », a-t-il ajouté, qualifiant la conduite de Jean-Marie Bigard comme « nombrilique » et « égocentrique ».
« Le mec veut faire parler de lui mais qu’il fasse parler de lui par la tolérance mais pas par l’intolérance. Il y a assez d’intolérants dans ce monde ! C’est quand même son rôle à lui d’artiste - avec 3 H devant, parce qu’on se demande s’il en est un, moi-même, je ne me revendique pas comme un artiste - mais jamais je ne pourrais tenir des propos aussi bêtes, c’est gravissime (…) Le slogan du mec pour être élus c’est : ‘Allez-tous vous faire en…é’. Nan mais eh pépère, il te reste un neurone et tu l’as caché à la cave ou quoi ? », a-t-il surenchéri.
Et l’intéressé de conclure : « Je déteste l’intolérance et je déteste qu’on imagine que le peuple soit aussi vulgaire, aussi beauf que lui l’est ».
François Cluzet se « retrouve à lécher le cul de nos gouvernants et insulte le peuple démunis »
Une violente charge à laquelle Jean-Marie Bigard n’a pas tardé à réagir. Invité ce lundi des « Grandes gueules » sur RMC, l’humoriste a tenu à répondre à l’acteur qui, à son tour, en a pris pour son grade.
« J’ai insulté Olivier Véran exprès pour faire réagir les mecs comme François Cluzet. Qu’il me colle l’étiquette de ‘roi des beaufs’, ça ne me dérange pas, mais qu’il remplace justement le mot ‘beauf’ par le mot ‘peuple’. Moi je traite d’imbéciles une poignée de nos gouvernants que je juge incompétents. Mais lui, il insulte les millions de personnes qui m’aimen,t c’est grave. Parce que du coup, il se retrouve à lécher le cul de nos gouvernants et insulte le peuple démunis, ceux qu’il traite de beaufs et qui n’ont plus rien et qu’on laisse crever. C’est quand même le chameau qui se moque du bossu », a ainsi répondu Jean-Marie Bigard.
« Je lui rappelle que ‘allez tous vous faire en…é’, (son slogan) s‘adresse à nos gouvernants et c’est un message en forme de promesse ou de menace selon les goûts, c’est tout l’humour qui me caractérise », a-t-il ajouté.
« J’ai des couilles et je les sors et je n’en veux pas à François Cluzet de ne pas avoir été livré », a-t-il conclu dans une formule acerbe dont il a le secret.
Un partout, balle au centre…