Trois chiens sont morts empoisonnés lors de la finale du championnat de France de canicross

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Dimanche, le championnat de France de canicross, qui s’est tenu à Vauvert (Gard), s’est transformé en véritable cauchemar. La raison ? Trois chiens qui devaient participer à la compétition sont morts empoisonnés.

La dernière journée de finale du championnat de France de canicross - une course pédestre avec chien - a pris une tournure dramatique ce dimanche 12 mars, à Vauvert (Gard). En effet, trois chiens sont morts empoisonnés, rapportent nos confrères de France 3 Occitanie.

Un quatrième chien se trouve actuellement dans un état critique, après avoir reniflé le vomi de ses congénères, explique Yvon Lasbleiz, le président de la Fédération des Sports et Loisirs Canins au site d’information.

«C’est forcément un geste criminel»

Selon France 3, les quadrupèdes auraient été victimes d’un empoisonnement qui «serait lié à un produit à limace contenu dans des boulettes de viandes disséminées le long du parcours sportif».

Toujours selon le média, les faits se sont déroulés aux alentours de 7 heures 30 du matin. Sans surprise, la deuxième manche de la compétition a été annulée et des bénévoles de l’organisation se sont empressés de ramasser les autres boulettes.

«C’est forcément un geste criminel même si je ne comprends pas pourquoi et qui a pu faire ça. Je ne sais pas si cette personne se rend compte de son acte. Quand on voit ce que cela fait aux chiens, imaginez si un enfant s’est approché de ces boulettes ?», s’est insurgé Yvon Lasbleiz.

La Fédération des Sports et Loisirs Canins (FSLC) et la ville de Vauvert ont déposé plainte : «Nous avons une pensée pour les chiens qui nous ont quittés suite à un geste abject criminel de personne(s) qui ont mis des boulettes de viande empoisonnées sur le site», a écrit la FSLC sur sa page Facebook.

À noter qu’une enquête en flagrance a été ouverte pour «acte de cruauté envers des animaux», a révélé à l’AFP la procureure de la République de Nîmes. Le ou les coupables risquent deux ans d’emprisonnement et une amende de 30 000 euros.

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste