« On n'a jamais vu ça » : elle gardait 320 cadavres de chats dans un logement insalubre

Alertés par des voisins, des policiers ont fait une macabre découverte dans un appartement situé à Carcassonne.

Jeudi 25 septembre, des policiers et des membres de plusieurs associations de défense des animaux se sont rendus dans un appartement de Carcassonne (Aude), selon les informations de L’Indépendant, relayées par Le Dauphiné libéré.

En entrant à l’intérieur, les forces de l’ordre et les bénévoles ne s’attendaient pas à être confrontés à une scène d’horreur.

L’occupante du logement de 45m² - décrit comme insalubre - était en possession d’un chien et de trente chats, tous en mauvaise santé.

Un chien allongé au regard tristeCrédit Photo : iStock

Les autorités ont réalisé cette intervention après avoir reçu un signalement de la part d’une voisine. Celle-ci a alerté la police après avoir « constaté des maltraitances sur le chien et aperçu qu’il avait le dos pelé », soulignent nos confrères.

Alors que les enquêteurs passaient au peigne fin les pièces du logis, ces derniers ont fait une trouvaille macabre.

« On n’a jamais vu ça »

Comme le précise le quotidien régional, 320 cadavres de chats étaient gardés dans des boîtes en plastique ou des sacs de croquettes.

« Elle les conservait là-dedans, avec un peu de terre », explique un enquêteur bénévole de la Fondation 30 Millions d’Amis.

Avant d’ajouter :

« On n’a jamais vu ça. C’était une véritable maison de l’horreur ».

Crédit Photo : 30 Millions d'Amis 

L’un de ses collègues peine à se remettre de cette découverte surréaliste.

« L’odeur était insoutenable. Même la société de nettoyage spécialisée, habituée aux interventions après sinistres, affirme n’avoir jamais vu une telle situation ».

Une enquête a été ouverte, et celle-ci a mis en lumière un fait troublant. La locataire avait pour habitude de voler des chats dans la rue pour les ramener chez elle. Cette dernière passait aussi par des petites annonces. Les pauvres animaux étaient détenus dans des conditions déplorables.

Toujours selon le journal, une poignée de victimes était encore en vie. Les félins rescapés étaient en piteux état : certains d’entre eux souffrent de leucose féline (une maladie infectieuse grave), tandis que d’autres sont atteints de la gale.

Un chat atteint de la galeCrédit Photo : iStock

Les associations ont fait part de leur intention de porter plainte pour « acte de cruauté », un délit puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

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Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.