Un amendement choc, qui voulait faire du chat une « espèce nuisible », a été jugé irrecevable

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Focus aujourd'hui sur un projet de loi qui a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, avant d'être jugé irrecevable. Précisions.

Les députés examinent ce jeudi une proposition de loi qui entend interdire à l’avenir des pratiques pouvant causer des souffrances chez les animaux.

Mais avant même que l’hémicycle se penche sur le contenu de cette loi réclamée par beaucoup, la Fondation Brigitte Bardot avait fait remarquer sur Twitter que certains élus avaient profité de l’occasion pour déposer un amendement pour le moins controversé.

Celui-ci proposait notamment de s’attaquer aux… chats !

Le chat doit-il être classé parmi les... « espèces nuisibles » ?

« Le chat est un animal prédateur qui participe largement à la diminution significative de certaines espèces animales », pouvait-on lire ainsi dans le texte.

Ainsi, dans le but de protéger les « oiseaux » et autres « lézards » menacés par les félins, les députés favorables à cet amendement soutenaient l'idée qu'il fallait classer cet animal de compagnie dans la catégorie des… « nuisibles », afin de permettre aux préfets d’organiser des « battues administratives ».

Comme on pouvait s’en douter, leur proposition a immédiatement suscité la polémique sur Twitter, dans le sillage de la Fondation Brigitte Bardot qui y voyait notamment l’influence du président de la Fédération des chasseurs Willy Schraen, lequel s’était prononcé en faveur du « piégeage des chats », en mai dernier.

Finalement, cet amendement de la discorde a été jugé irrecevable, mettant ainsi fin à une polémique qui ne cessait d'enfler.


Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.