Les 10 films cultes des années 90, à voir et à revoir (Partie 2)

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Deuxième volet aujourd'hui de notre top consacré aux films cultes des années 90. Au programme, de l'action, du fun, du rire et des larmes mais aussi et surtout des longs métrages qu'on ne se lasse pas de revoir.

Devant le succès de notre top consacré aux films cultes des années 80, qui a provoqué autant de débats enflammés sur les réseaux sociaux qu’au sein de la rédaction, on s’est dit qu’il fallait battre le fer tant qu’il est chaud.

C’est pourquoi, après la décennie 80 et son florilège de classiques, nous avons eu l’idée somme toute logique d’enchaîner et de dresser une liste des longs métrages qui ont marqué les années 90.

Et une fois de plus, la tâche s’est révélée extrêmement ardue, tant le catalogue de cette période dorée regorge de films tous plus marquants les uns que les autres.

Dans ces conditions, il était difficile, pour ne pas dire impossible, de ne retenir que 30 films illustrant le mieux cette période.

Alors, pour établir un top à la fois objectif et représentatif de cette décennie si prolifique, la meilleure solution était de garder uniquement les titres les plus connus du grand public et des profanes, au risque, il est vrai, de sacrifier certains bijoux méconnus.

Mais que les puristes se rassurent, une liste des films volontairement mis de côté, pour les raisons que nous venons d’évoquer, sera toutefois disponible à la fin de la troisième et dernière partie.

Pour l’heure et sans plus attendre, on vous dévoile aujourd’hui la deuxième partie de ce top 30, non exhaustif et sans ordre de préférence, qui rappellera, à n’en pas douter, des souvenirs à beaucoup d’entre vous.

Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991)

Film culte des années 90, le deuxième opus de la saga Terminator reste le plus réussi et de loin !

Que ce soit le scénario, l’ambiance, les acteurs ou encore les effets spéciaux, impressionnants pour l’époque, rien n’est à jeter dans ce film où la tension et l’action ne redescendent jamais.

Le pitch ? Après les événements du premier volet, sorti en 1984, Sarah Connor (Linda Hamilton) a donné naissance à son fils John, le futur leader de la résistance contre Skynet et ses machines.

Après l’avoir élevé en le préparant à sa destinée, Sarah est finalement internée de force dans un asile, après avoir tenté de faire exploser une usine d’ordinateurs.

Désormais âgé de 12 ans, John (Edward Furlong) vit dans une famille d’accueil à qui il mène la vie dure.

Mais alors qu’il vit de petits larcins, son quotidien va se retrouver bouleverser du jour au lendemain par l’apparition de deux Terminators envoyés du futur, l’un le T-1000 (Robert Patrick) pour l’éliminer, l’autre le T- 8000 (Arnold Schwarzenegger) pour le protéger

Succès critique et commercial Terminator 2 : Le Jugement dernier remportera quatre Oscars dont celui des effets spéciaux.

Rasta Rockett (1993)

Inoubliable comédie, aussi drôle que touchante, Rasta Rockett est l’un des films les plus connus des « nineties » et l’un des succès de l’année 1993.

Réalisé par John Turteltaub, il raconte la folle aventure de Derice Bannock (Leon Robinson) un sprinteur jamaïcain qui, après avoir échoué aux sélections pour les Jeux Olympique d’été, se met en tête de participer à ceux… d’hiver, en se mettant au bobsleigh.

Épaulé par son pote de toujours Sanka (Doug E. Doug) et accompagné de deux autres sprinteurs, Yul (Malik Yoba) et Junior (Rawle.D. Lewis), il parvient alors à convaincre l’ancien bobeur américain Irvin Blitzer (ex-champion olympique) de coacher cet improbable quatuor.

Librement inspiré de la véritable histoire de l’équipe jamaïcaine, qui participa contre toute attente aux JO d’hiver de Calgary en 1988, le film - également resté célèbre grâce à sa chanson originale I Can See Clearly Now, interprétée par Jimmy Cliff - demeure un classique à voir et à revoir.

Space Jam (1996)

Sorti en 1996 aux États-Unis puis en 1997 en France, Space Jam a marqué toute une génération d’enfants et d’adolescents !

Mettant en scène la superstar de l’époque Michael Jordan - qui demeurera à jamais le GOAT, n’en déplaise aux fans de LeBron James -, le film mêle personnages d’animation et véritables humains, comme Qui veut la peau de Roger Rabbit ? en son temps.

Réalisé par Joe Pytka, il raconte l’invasion du monde imaginaire des Looney Tunes par des extraterrestres (Les Monstars), qui veulent les réduire en esclavage pour se divertir.

En danger, Bugs Bunny et consorts obtiennent toutefois des aliens - très petits de taille - le droit de disputer un match de basket pour décider de leur sort.

Croyant se jouer de leurs ennemis en ayant choisi ce sport, les Tunes découvrent pourtant que ces derniers ont utilisé un pouvoir magique pour s’emparer de la taille et du talent de quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète Terre.

Désespérés, ils décident alors de se rendre dans le monde réel pour enlever le seul être au monde qui peut les sauver: Michael Jordan.

Servi par un casting de choix (Michael Jordan, Bill Murray, Charles Barkley, Patrick Ewing, ou encore Larry Bird) et ambiancé par une bande originale inoubliable, Space Jam reste un film culte pour de nombreuses personnes.

Will Hunting (1997)

Réalisé par Gus Van Sant, Will Hunting aura marqué de son empreinte la fin des années 90.

Sorti en 1997, le film lance véritablement les carrières des acteurs Matt Damon et Ben Affleck, qui ont également co-écrit le scénario.

Il raconte l’histoire de Will (Matt Damon), un génie au QI exceptionnel mais dont le côté rebelle, hérité d’un abandon parental et de son enfance passée dans le quartier difficile de South Boston, l’a très vite détourné des études.

Passant son temps à boire avec ses amis d’enfance Chuckie (Ben Affleck), Morgan (Casey Affleck) et Billy (Cole Hauser), Will est souvent arrêté par la police pour des bagarres à répétition.

Mais alors qu’il travaille comme balayeur au prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology), il parvient à résoudre deux équations très difficiles et attire l’attention du professeur Gerald Lambeau (Stellan Skarsgard).

Impressionné par le talent du jeune homme mais inquiet à l’idée qu’il puisse aller en prison et gâcher ainsi son potentiel, ce dernier le confie à son vieil ami psychologue Sean Maguire (Robin Williams) afin de canaliser sa fougue.

Adulé par la critique et plébiscité par le public, le film sera un immense succès commercial et remportera deux Oscars en 1998, dont celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Robin Williams, qui signe là une prestation inoubliable.

The Truman Show (1998)

Réalisée par Peter Weir, cette critique avant l’heure de la téléréalité - qui allait envahir l’espace audiovisuel bien des années après - est l’un des films chocs de l’année 98.

Il met en vedette Jim Carrey dans le rôle de Truman Burbank, un assureur qui vit une existence paisible dans la ville idyllique de Seahaven.

Mais cette vie parfaite cache un incroyable secret !

Truman ignore en effet qu’il est en réalité le personnage principal d’un programme de téléréalité à succès qui le filme depuis sa naissance.

Ce film à voir et à revoir offre à Jim Carrey l’un de ses plus grands rôles dramatiques (avec Eternal Sunshine of the Spotless Mind, sorti en 2004).

Une performance remarquable qui sera d’ailleurs récompensée par un Golden Globes en 1999.

Titanic (1997)

Inoubliable drame, sur fond d’histoire d’amour, relatant le naufrage du célèbre paquebot éponyme en avril 1912, Titanic reste à ce jour l’un des films les plus emblématiques des années 90 et l’un des plus marquants toutes époques confondues.

Récompensé par 11 Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur, le long-métrage réalisé par James Cameron est une œuvre cinématographique qui dépasse le simple cadre culturel.

Porté par le duo de charme Leonardo Di Caprio-Kate Winslet, Titanic a en effet séduit plusieurs générations de fans, devenant très rapidement un film culte et un véritable phénomène de société.

Incroyable succès critique et commercial, Titanic - qui a rapporté plus de 2 milliards de dollars - restera le plus grand succès mondial de l’histoire du cinéma pendant 12 ans, avant d’être détrôné par un autre film de James Cameron, Avatar, sorti en 2010.

Le Cinquième Élément (1997)

Œuvre phare de la cinématographie de Luc Besson, Le Cinquième Élément demeure aujourd’hui l’un des plus grands succès français de tous les temps à l’international.

Sorti en 1997, ce film de science-fiction aux références évidentes (Blade Runner ou encore Total Recall) et au casting impressionnant (Bruce Willis, Milla Jovovich, Gary Oldman, Ian Holm et Chris Tucker) a pourtant été boudé par la critique avant de devenir culte avec le temps.

L’histoire se déroule en 2263, dans un New York futuriste.

Alors que la Terre se retrouve menacée par une entité extraterrestre inconnue, Korben Dallas (Bruce Willis), un chauffeur de taxi et ex-membre des Forces spéciales, se retrouve embarqué, malgré lui, dans une course contre la montre pour sauver le monde après sa rencontre avec Leelou (Milla Jovovich), une jeune femme mystérieuse et dotée de pouvoirs incroyables.

La Ligne verte (1999)

On pensait que Franck Darabont avait atteint le sommet après la sortie de son film Les Évadés en 1994, mais c’était mal connaître le réalisateur américain.

En adaptant de nouveau une œuvre de Stephen King, le natif de… Montbéliard fera en effet un carton, en 1999, avec La Ligne verte.

Qui n’a jamais versé une larmichette devant ce long-métrage aussi beau que touchant.

Le film met en vedette Tom Hanks qui incarne le rôle de Paul Edgecomb, un centenaire d’une maison de retraite qui, hanté par ses souvenirs, raconte son passé de gardien de prison lorsqu’il officiait dans le couloir de la mort du pénitencier de Cold Moutain, en 1935.

Homme de devoir et de principe, ses certitudes vont se retrouver bouleverser du jour au lendemain par l’arrivée d’un mystérieux prisonnier John Coffey (Michael Clarke Duncan), condamné à mort pour le meurtre de deux fillettes.

Salué par la critique, La Ligne verte sera également un gros succès commercial et reste aujourd’hui l’un des films préférés de très nombreuses personnes à travers le monde.

Philadelphia (1993)

Premier film hollywoodien traitant ouvertement du sida, Philadelphia est l’un des films coup de poing du début des années 90.

Inspiré de faits réels, ce drame réalisé par Jonathan Demme raconte l’histoire d’Andrew Beckett (Tom Hanks), un brillant avocat homosexuel et séropositif dont l’ascension fulgurante se trouve brisée du jour au lendemain suite à un licenciement.

Convaincu qu’il a été viré parce qu’il a le sida, il décide d’attaquer en justice son ancien cabinet et demande de l’aide à son confrère Joe Miller (Denzel Washington), un avocat ambitieux mais quelque peu homophobe, qui finit par accepter la proposition malgré des réticences.

À la fois dur et touchant, ce film poignant, sublimé par l’inoubliable musique Streets of Philadelphia de Bruce Springsteen, permettra à Tom Hanks de décrocher son premier Oscar en 1993.

Notons que ce dernier récidivera l’année suivante en remportant la même statuette pour sa prestation remarquable dans Forrest Gump.

Bodyguard (1992)

Resté célèbre pour sa chanson titre I Will Always Love You, interprétée par Whitney Houston, Bodyguard, sorti en 1992, est l’un des longs-métrages les plus connus des 90's.

Le film raconte l’histoire de Rachel Marron (Whitney Houston), une chanteuse et comédienne à succès qui se voit imposer, à contrecœur, un garde du corps (Kevin Costner), après avoir reçu des lettres de menaces de la part d’un fan dangereux.

Contraints de cohabiter, les deux protagonistes vont très vite se rapprocher !


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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.