Reconnu coupable dans l’affaire du financement libyen, Nicolas Sarkozy a passé trois semaines en prison avant d’être libéré. Un temps qu’il a consacré à écrire un livre sur sa vie de prisonnier.
Le 25 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme et est entré à la prison de La Santé le 21 octobre. Jugeant que ses conditions de détention étaient “très dures”, il a finalement été libéré après 20 jours d’incarcération puisque sa demande de mise en liberté a été acceptée.
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Ainsi, Nicolas Sarkozy est sorti de prison le 10 novembre. Placé sous contrôle judiciaire, il a été vu en plein footing dans Paris deux jours après sa sortie de prison.
Nicolas Sarkozy a écrit un livre
Nicolas Sarkozy a donc passé 20 jours incarcéré à la prison de La Santé. Un laps de temps pendant lequel il a écrit un livre sur son expérience, intitulé “Le journal d’un prisonnier”. Nicolas Sarkozy a lui-même annoncé la sortie de son livre ce vendredi 21 novembre en postant un message sur X.

“En prison, il n’y a rien à voir et rien à faire. J’oublie le silence qui n’existe pas à la Santé où il y a beaucoup à entendre. Le bruit y est hélas constant. A l’image du désert, la vie intérieure se fortifie en prison”, a rédigé Nicolas Sarkozy sur le réseau social.
Les moqueries des internautes
Cette annonce a provoqué de nombreuses réactions sur X puisque les internautes n’ont pas manqué de commenter ce post, moqueurs.
“Le mec a fait 3 jours en prison et il se prend pour Mandela”, “Vivement le volume 2”, “Edmond Dantès qui n’a même pas eu le temps de voir sa barbe pousser nous sort ses mémoires”, “Heureusement que le ridicule ne tue pas”, “On espère que c’est une blague, le mec a fait 20 jours et il sort un livre”, “20 jours ce n’est pas de la prison, c’est un stage de troisième” ont commenté les internautes.
Affirmant qu’il est innocent, Nicolas Sarkozy a fait appel à la décision de la justice. Il sera à nouveau jugé du 16 mars au 3 juin prochain par la cour d’appel de Paris.
