Finistère : une entreprise produit des boissons à partir d'eau de mer transformée en eau potable

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Dans le Finistère, une entreprise éco-responsable transforme l’eau de mer en eau potable. Les boissons sont vendues dans plusieurs magasins bio du département.

Sea Sal Water est une entreprise unique en son genre.

Cette société 100% bretonne est implantée sur le port de Saint-Guénolé Penmarc’h, dans le Finistère. Sa spécialité ? Depuis 2019, elle transforme l’eau de mer en… eau potable ! Rassurez-vous, la boisson Maï Water est filtrée et reminéralisée.

Crédit Photo : Ouest France

Les boissons sont vendues dans des magasins bio

Aujourd’hui, les eaux produites par Sea Sal Water sont commercialisées dans plusieurs Biocoop du département. Les clients peuvent également jeter leur dévolu sur des breuvages aromatisés au citron et à la fraise.

« La demande est là, il faut maintenant qu’on augmente notre production », a indiqué Roger Le Dréau, gérant de l’entreprise à nos confrères de Ouest France. Ses machines sont capables de transformer 82% de l’eau puisée dans l’océan.

Grâce à sa technologie, le créateur de Sea Sal Water espère trouver un moyen efficace pour préserver les ressources naturelles : « La sécheresse, la pollution des nappes phréatiques font que l’eau va se raréfier. C’est une solution alternative », a-t-il indiqué au quotidien régional.

Dans son usine, 50 m³ d’eau sont valorisés chaque jour, mais le gérant ambitionne d’atteindre 1 000 m³ afin de développer le marché de l’eau en bouteille dans la région : «  Pour être cohérent avec notre projet éco-responsable, on ne produira pas cette eau en bouteille pour l’expédier à l’autre bout de la France ».

Crédit Photo : New Africa / Shutterstock

Injecter l’eau dans le réseau d’eau potable

En parallèle, la société désire injecter de l’eau désalinisée dans le réseau d’eau potable. Pour ce faire, le dirigeant doit obtenir le feu vert des collectivités. Pour le moment, des étudiants de l’école d’ingénieurs ENSTA Bretagne étudient ce projet sous toutes ses coutures. Les résultats sont attendus en février 2022.

De son côté, un autre groupe d’étudiants travaille sur la valorisation de la saumure. Cette solution aqueuse pourrait s’avérer utile pour les brasseurs et les restaurants gastronomiques, ainsi que pour le marché de la cosmétique.

Affaire à suivre…

Source : Ouest France

Au sujet de l'auteur : Jenna Barabinot

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.