Alors qu'il urine, un « poisson vampire » s'introduit dans... son pénis et lui fait vivre un enfer

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Un Brésilien a vécu une mésaventure inquiétante : un poisson est resté coincé dans son pénis pendant quatre jours. Par chance, le petit intrus a été extrait de son hôte.

Dans un article publié récemment, Le Point raconte l’histoire de Sylvio Barbosa, un Brésilien qui a vécu une drôle de mésaventure le 25 octobre 1997. En effet, un poisson est resté coincé dans son pénis durant quatre jours.

Ce jour-là, le jeune homme - qui était âgé de 23 ans au moment des faits - se baignait dans l'Amazone près de son village de Itacoatiara (centre du Brésil). Le hic ? Alors que ce dernier avait envie d’uriner, il a décidé de se soulager dans l’eau.

Crédit Photo : iStock

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Sylvio était loin de s’imaginer que cet acte allait lui coûter cher. Comme le précise l’auteur du papier, un poisson candiru de plus de 13 centimètres a réussi à s’introduire dans son pénis.

Face à cette situation, il a tenté d’extraire le petit intrus, sans succès. L’animal avait fini par atteindre l’urètre, provoquant ainsi de vives douleurs à son hôte.

«Le patient ne pouvait pas uriner»

Sans réelle surprise, le pauvre homme s’est rendu à l’hôpital, et Sylvio a été pris en charge par un chirurgien urologue, le docteur Anoar Samad : «Au début, j’ai cru que c’était une blague. En plus de saigner, le patient ne pouvait plus uriner. Ayant pratiqué une cytoscopie, j'ai pu identifier un candiru», avait expliqué à l’époque le médecin.

Selon ses dires, «le poisson occupait tout l'urètre antérieur près du sphincter urinaire, le muscle qui contrôle l’urine». Le chirurgien a pratiqué une intervention par voie endoscopique pour extraire le poisson qui évolue dans les eaux amazoniennes.

Crédit Photo : : capture d'écran YouTube / River Monsters

Par chance, l’opération s’est déroulée sans accroc et Anoar Samad a pu attraper le parasite en utilisant une pince crocodile : «Le candiru était mort, si le poisson avait encore été vivant, le retirer se serait certainement avéré plus difficile et traumatisant pour le patient».

Vous l’ignorez peut-être, mais cette créature est surnommée «poisson-vampire du Brésil», précise Franceinfo.

Source : Le Point

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste