Caen : un papy de 75 ans dealait de la drogue depuis sa chambre d'Ehpad

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Selon Ouest-France, un Ehpad du quartier de Caen était devenu un point de deal par l’intermédiaire de l’un de ses résidents, âgé de 75 ans.

C’est un trafic assez insolite que la police de Caen vient de mettre au grand jour. Ce n’est pas le trafic en soi qui est atypique, mais plutôt le lieu où il sévissait : un Ehpad ! Drôle d’endroit pour dealer de la drogue et pourtant, l’un des résidents possédait une sacrée planque dans sa chambre.

Âgé de 75 ans, Faiez Rezk était placé dans un Ehpad du quartier de Caen, dans le Calvados, dans le cadre de sa liberté conditionnelle après être sorti de prison au mois de décembre dernier.

Le vieil homme, surnommé Papy, avait été condamné à deux reprises, en 2016 et 2021, pour trafic de stupéfiants. Et il n’avait vraisemblablement pas perdu ses mauvaises habitudes, profitant de son nouveau lieu de vie pour le transformer en un point de deal.

Résine de cannabis et cocaïne cachés dans sa chambre

Recevant des visites quotidiennes dans sa chambre, il donnait même parfois rendez-vous au bar situé en face de l’Ehpad. Il rencontrait de nombreuses personnes chaque jour !

Crédit photo : iStock

Étant donné sa situation de liberté conditionnelle, la fréquence des visites a mis la puce à l’oreille de la police de Caen, qui avait ouvert une enquête et placé le résident sur écoute.

C’est donc au mois de juin que les forces de l’ordre viennent perquisitionner sa chambre, dans laquelle ils découvrent 500 grammes de résine de cannabis, cachés dans un panier à linge, et 38 grammes de cocaïne dissimulés dans le tableau électrique. 

Sans surprise, "Papy" a été condamné de nouveau à cinq ans de prison avec mandat de dépôt. Son complice, qui l’aidait occasionnellement à couper sa résine de cannabis, a été condamné à huit mois de prison avec sursis probatoire et obligation de se soigner. Ce dernier ne participait pas au trafic et venait acheter pour sa consommation personnelle. Sur les écoutes, il tentait même de dissuader son dealer de poursuivre son trafic.

Source : Ouest-France

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef