Aujourd’hui, le numérique prend tellement de place dans nos vies que certaines personnes en sont accros. Pour y remédier, ce pays a créé un centre de désintoxication numérique pour aider les personnes dépendantes à vivre sans leurs smartphones.
Tout comme l’alcool, la drogue ou le café, le numérique peut devenir une addiction. Aujourd’hui, de nombreuses personnes affirment qu’elles ne pourraient pas vivre sans leurs smartphones, des objets devenus indispensables. Nous passons parfois plusieurs heures sur les écrans, jusqu’à être complètement accros.
Pour cette raison, un pays a décidé de créer des centres de désintoxication numérique pour aider les personnes dépendantes de leurs smartphones. C’est le cas en Corée du Sud, le pays le plus connecté au monde puisque 97% de ses habitants utilisent internet chaque jour. Malheureusement, cette addiction concerne principalement les jeunes, devenus accros aux réseaux sociaux, mais aussi aux jeux en ligne et à la pornographie.
“C’est comme une drogue”
Ce centre de désintoxication pas comme les autres a ouvert ses portes en 2014 à Aensong. Il accueille gratuitement une trentaine d’adolescents âgés de 10 à 18 ans chaque mois. Un suivi psychologique est proposé ainsi que de la méditation et des activités de groupe.
“La dépendance à internet est souvent liée à des difficultés psychologiques ou du stress. Nous faisons donc un travail d’introspection plus profond et cherchons quelles activités pourraient leur apporter du plaisir en dehors du virtuel”, a indiqué le psychologue Jang Jiwon à France Info.
Crédit photo : National Youth Internet Addiction Treatment
Pour le moment, il n’existe pas de centre similaire en France, mais cette nouveauté donne à réfléchir. En France, de nombreux jeunes sont également dépendants de leurs smartphones, comme le prouve cette adolescente interrogée par TF1 Info.
“C’est comme une drogue en fait. Quand je me réveille, je regarde mon téléphone, je ne me verrais pas vivre sans et je passe plus de temps sur TikTok qu’à faire mes devoirs”, a-t-elle confié.
Alors, seriez-vous prêts à voir un centre de désintoxication numérique arriver en France ?