La justice leur interdit de nommer leur fils Titeuf, ils continuent de l'appeler par ce prénom

En 2012, la justice avait tranché en défaveur de la famille Pieux qui voulait appeler son fils Titeuf, en référence au célèbre personnage de bande dessinée. Malgré cette interdiction, ils continuent de l’appeler par ce prénom.

C’est pô juste ! La famille Pieux avait tout essayé ! Il y a douze ans, le couple, résidant alors à Amblainville, dans l’Oise, défrayait la chronique à travers son combat pour rendre légal… le prénom donné à leur fils. En effet, ils avaient décidé d’appeler leur fils Titeuf, en hommage au célèbre personnage de bande dessinée.

Cependant, la justice ne l’avait pas entendu de cette oreille, interdisant l’utilisation de ce prénom. 12 ans plus tard, l’enfant, devenu adolescent âgé de 14 ans, a bien grandi et possède civilement le prénom de Grégory.

Mais en pratique, tout le monde a continué de l’appeler Titeuf, que ce soient ses parents, ses proches et ses amis : “Ça a toujours été comme ça, on l’appelle Titeuf ou Titou et ses amis aussi. Le prénom d’usage de mon fils reste Titeuf”, explique Isabelle Pieux, la maman, auprès du Courrier Picard.

Crédit photo : famille Pieux

“Ils ont fait le lien avec notre nom de famille…”

Depuis qu’elle a perdu sa bataille juridique, la famille Pieux a quitté l’Oise, en 2013, pour s’installer en Haute-Vienne afin de devenir propriétaire d’une pension canine. Malgré sa défaite judiciaire, qui lui a coûté 7000 euros en deux ans, elle n'a pas abandonné son attrait pour ce prénom.

Quand elle se remémore la décision finale de la justice, en l’occurrence celle de la cour de cassation, Isabelle ne comprend toujours pas : “Sur le jugement que nous avons reçu, ils ont fait le lien avec notre nom de famille, Pieux, qui rappelle le zizi sexuel de Titeuf”, explique-t-elle.

Un verdict incompréhensible, d’autant plus pour une telle raison qui a de quoi laisser perplexe ! Le couple Pieux avait d’ailleurs envisagé de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, mais Titeuf a calmé l’ardeur de ses parents : “J’en ai parlé à mon fils qui m’a dit de laisser tomber”, indique-t-elle. En effet, le principal concerné n’a cure des décisions de justice et estime que “ça ne change rien” puisque tous ses proches n’ont jamais arrêté de l’appeler Titeuf.

Source : Courrier Picard

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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef