Toulouse : ne trouvant pas de place pour se garer, il dessine des places de parking sur le trottoir

À cause du manque de stationnements dans un quartier, un habitant a dessiné lui-même cinq places de parking. La mairie a rapidement réagi tandis que le voisinage a plutôt apprécié l’initiative.

C’est dans un quartier de Toulouse, en Haute-Garonne, que des places de parking sont apparues du jour au lendemain, raconte France bleu. C’est un habitant du quartier qui a fait la lumière sur cette initiative individuelle.

Sur X (anciennement Twitter), dimanche 1er octobre, Sébastien Bosvieux a publié les clichés pris dans la rue de la Cherbonnière. Il en profite pour interpeller la mairie de la Ville Rose sur ce marquage :

« Hallucination, le trottoir rue de la Charbonnière a été transformé en parking avec des marquages. Juste sur le passage du GR de St Jacques de Compostelle vers Pech David ! Je pense qu'il s'agit d'un acte individuel et non de la mairie de @Toulouse@FellaALLAL vous confirmez ? », écrit-il dans une publication qui a été vue 80 000 fois.

La maire de la ville n’a pas tardé à répondre au Toulousain.

Un acte illégal pour la mairie, une bonne idée pour les riverains

À son tour, la maire de la ville, Fella Allal, s'est saisie du réseau social pour mettre les choses au clair : « Merci pour l’alerte, en effet, il s’agit bien d’un acte individuel illégal. J’ai immédiatement demandé (ce matin) que ces marquages soient effacés. Un courrier rappelant les peines encourues va être boité aux riverains habitant à proximité ».

Pour l’instant, aucune information sur l’identité de la personne qui a dessiné ces places n’est connue. Selon Sébastien Bosvieux, il pourrait s’agir d’un riverain mécontent du manque de stationnement dans la rue et qui aurait décidé de prendre les choses en main. Sauf que les marques ont été dessinées en plein milieu d’un chemin vers Saint-Jacques-de -Compostelle.

La mairie s’est empressée de retirer les marquages avec une bombe fluo à la grande déception de certains habitants du quartier. « Un, deux, trois, quatre, cinq places, c'est pas mal. [...] Ça me fait sourire cette manière de faire, je ne pense pas que ce soit méchant, c'est une façon de se faire entendre mais je pense qu'il faut faire autrement », selon Véronique, une voisine.

La zone de stationnement la plus proche est devenue payante au mois de juin, poussant les automobilistes à se garer dans ce quartier, notamment.