Une touriste française achète un souvenir en Egypte et finit en prison !

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Une touriste française a été retenue pendant huit jours dans un commissariat de Louxor, en Égypte, après avoir acheté un souvenir dans un magasin de luxe. La babiole en question était en réalité une antiquité très précieuse.

C’est le genre de vacances dont elle se serait bien passée ! Une touriste française âgée de 56 ans, avocate de profession, se souviendra malheureusement de son voyage tourmenté en Égypte !

Dans les rues de Louxor, elle se laisse tenter par l’achat d’une statuette en métal dans un magasin de luxe, en guise de souvenir de vacances. Elle débourse alors 250 euros pour cette statuette, sans imaginer une seule seconde que ce geste lui vaudra de passer huit jours en prison !

Crédit photo : iStock

“Ce vendeur avait pignon sur rue. Pour moi, c’était sans risque”, confie-t-elle auprès de Ouest-France. Le lendemain de son achat, elle s’apprête à prendre l’avion pour rentrer en France. Or, les douaniers s’intéressent fortement à cette statuette présente dans ses bagages.

Soupçonné d’avoir volé une antiquité vieille de 4 500 ans

Ils demandent alors à des experts de venir sur place afin d’estimer la valeur de l’objet. Ces derniers affirment alors qu’il s’agit d’une antiquité vieille de 4 500 ans ! Très vite, la touriste française est soupçonnée d’avoir volé cette antiquité.

Crédit photo : Nathalie R.

Conduite au commissariat de Louxor, l’avocate se retrouve interrogée par un juge dès le lendemain, avant d’être mise hors de cause. La justice comprend que la touriste a été flouée, elle qui ne pensait acheter qu’une copie de l’antiquité. Seulement voilà, la décision devait être validée par la Sûreté nationale. Un processus qui a pris… huit jours !

Ainsi, la touriste française a passé huit jours au commissariat dans un bureau inoccupé, en attendant d’être autorisée à rentrer en France : “C’est devenu mon quotidien : on me sortait du bureau vers 10 heures, on me remettait dans la pièce active du commissariat. Je passais toute la journée sur mon banc jusqu’à 1-2 heures du matin”.

Elle explique être restée assise sans pouvoir bouger pendant 14 à 16 heures par jour alors que les autorités lui avaient confisqué son téléphone. Selon elle, elle a tenu grâce à la lecture qui l’a “sauvée”. Finalement, elle a été expulsée du territoire égyptien, pour son plus grand soulagement, le 2 février dernier. Sans la statuette, évidemment !

Source : Ouest-France

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef