À 90 ans, elle prend sa retraite après n'avoir loupé aucun jour de travail pendant 74 ans

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Après le titre de "l'employé du mois" ou "l'employé de l'année", aurait-on trouvé l'employée de toute une vie ? Cette Américaine fait actuellement parler d'elle pour son exploit professionnel : elle a tenu le même job pendant 74 ans avec une fidélité sans faille !

74 ans d'ancienneté

Alors que certains rechignent à l'idée d'aller travailler et peuvent traîner du pied, Melba Mebane, elle, semble avoir trouvé le job parfait qui lui sied au mieux : elle est "elevator girl", ou plutôt était. Une "elevator girl", c'est une liftière en français, soit quelqu'un chargée d'appeler l'ascenseur pour les clients. En quelque sorte, Melba Mebane était donc une portière de l'ascenseur, un job qui exige donc d'être debout constamment et au service des résidents.

Heureusement pour elle, elle ne travaillait pas dans un sinistre bâtiment à la clientèle douteuse puisqu'elle était employée chez Dillard's, une chaîne américaine de magasins spécialisés dans le luxe particulièrement implantée au Texas, d'où Melba Mebane est justement originaire. Un cadre de prestige dans lequel elle est restée travailler… 74 ans.

Une régularité exemplaire chez Dillard's

C'est quand-même assez fou quand on fait le compte : Melba Mebane a passé plus de sept décennies chez Dillard's et vient de prendre sa retraite à 90 ans. 74 ans, c'est une vie entière et elle a commencé son job à l'âge de 17 ans, en 1949 ! Toutefois, précisons qu'elle n'est pas restée liftière toute sa vie puisqu'elle a entre-temps été promue au département des cosmétiques, toujours dans la même enseigne.

"Même avec le changement des époques, d'où elle a commencé à où nous en sommes maintenant dans le monde moderne, ses valeurs sont toujours d'actualité", déclare le directeur du magasin James Saenz à Fox News. Melba Mebane travaillait ainsi 40 heures par semaine, même pendant ces dernières décennies.

"Le magasin ouvrait à 10h et elle voulait sa place de parking, alors elle arrivait entre 9h et 9h15", continue son ancien directeur. Encore plus étonnant : elle n'aurait jamais manqué un seul jour de travail. Une exception professionnelle, à n'en pas douter.

Source : Unilad

Au sujet de l'auteur : Max C.

Journaliste