Cette caractéristique désagréable est en fait un signe d'intelligence supérieure, selon une étude

Certaines personnes dotées d’une intelligence supérieure à la moyenne partageraient un point commun, plus précisément une caractéristique difficile à vivre.

L’Histoire compte des figures qualifiées de génie, à l’instar du naturaliste Charles Darwin, de l’écrivain Franz Kafka ou encore du dramaturge Anton Tchekhov.

Ces grands noms partageraient un trait commun : une hypersensibilité au bruit. Cette spécificité, difficile à vivre pour les personnes concernées, pourrait être le signe d’une intelligence supérieure.

C’est ce que révèle une étude publiée en 2015, réalisée par l’Université Northwestern située dans l’Illinois (États-Unis).

Une femme qui se bouche les oreilles au restaurantCrédit Photo : iStock

Une étude passionnante

Les chercheurs se sont intéressés à un type de comportement en particulier : une capacité à faire abstraction des bruits environnants amoindrie par rapport à la majorité des gens. Résultat : les spécialistes assurent que cette particularité rime avec intelligence créative.

« La fuite sensorielle, la propension à filtrer les informations sensorielles non pertinentes, se produit tôt est involontairement dans le traitement cérébral et peut aider les gens à intégrer les idées qui sont en dehors du centre de l’attention, conduisant à la créativité dans le monde réel », souligne Darya Zabelina, auteure principale de l’étude.

Elle ajoute :

« Si elles sont canalisées dans la bonne direction, ces sensibilités peuvent rendre la vie plus riche et plus significative, donnant aux expériences plus de subtilité ».

Un homme en train de taper sur le clavier de son ordinateurCrédit Photo : iStock

L’université américaine a analysé les réponses aux questionnaires créatifs d’une centaine de participants, ce qui lui a permis de faire le lien entre l’hypersensibilité au bruit et les créatifs.

« Les personnes créatives ayant un système sensoriel fuyant peuvent avoir une propension à déployer leur attention sur un champ plus large ou sur une plus grande gamme de stimuli », conclut l’étude.

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Au sujet de l'auteur :

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