Une sordide affaire de trafic de restes humains secoue actuellement les États-Unis.
On pourrait croire qu'il s'agit d'un scénario de film d'horreur, mais il n'en est rien.
La gérante d'une boutique de jouets vient de plaider coupable de trafic de restes humains volés, après avoir été arrêtée en possession de... morceaux de cadavres. Cette femme de 46 ans est accusée d'avoir utilisé les restes pour confectionner des... poupées, décrites comme « inquiétantes », qu'elle revendait ensuite dans son commerce.
Elle se serait procuré ces « pièces » illégalement auprès d'une des plus célèbres institutions au monde.
Elle confectionnait des poupées à base... de restes humains
Cette affaire sordide se déroule outre-Atlantique du côté de Boston (Massachusetts) et implique Katrina Maclean. Cette dernière a reconnu avoir acheté clandestinement, entre 2018 et 2022, des restes humains volés à la prestigieuse faculté de médecine de Harvard, afin de s'en servir pour la confection des poupées. Des figurines qu'elle commercialisait dans sa boutique, baptisée « Kat’s Creepy Creations » (« Les créations flippantes de Kat »), située dans l'État de Pennsylvanie, comme on peut le voir sur la capture d'écran ci-dessous.
Crédit photo : DR
« Maclean a également vendu des restes humains volés à d'autres personnes », a précisé le bureau du procureur dans un communiqué
La quadragénaire avait un complice médecin légiste au sein de l'université. Ce dernier, Cedric Lodge, travaillait en effet dans la morgue dédiée au programme de dons du corps de la faculté de médecine. Ce praticien volait ainsi les organes qui étaient « donnés à des fins de recherche médicale et d’éducation avant leur crémation prévue ».
Une fois les restes récupérés, le médecin les transportait chez lui puis les revendait à d'autres personnes, dont Katrina Maclean.
Ce commerce sordide a finalement attiré l'attention des autorités en 2023, incitant le FBI à mener une perquisition dans la boutique de Maclean. Et ce que les agents fédéraux ont découvert lors de cette opération dépasse l'entendement. Ainsi, des os, des crânes, une demi-tête dans un bocal en verre rempli de liquide, une main et un implant mammaire, des vertèbres, une tête et une épaule, un cerveau partiel, des dents, une cage thoracique, ou encore un bassin ont été retrouvés.
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Depuis ses aveux, Katrina Maclean a plaidé coupable de trafic de restes humains volés et « de transport interétatique de restes humains volés ». Elle encourt une peine maximale de 10 ans d’emprisonnement assortie d'une très forte amende.
