Un homme s'est fait retirer un rein par erreur, dans un hôpital francilien. Récit.
C'est une bourde aussi rarissime qu'invraisemblable !
Les membres d'une équipe médicale, qui devaient procéder à l'ablation du rein malade d'un septuagénaire, se sont trompé et lui ont retiré le... bon organe. La famille du patient a porté plainte et réclame réparation.
Image d'illustration. Crédit photo : iStock
Il se fait retire run rein par erreur, à l'hôpital
Les faits ont eu lieu le 27 juillet dernier à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, dans le Val-de-Marne.
Ce jour-là, le service d'urologie de l'établissement doit procéder à une intervention chirurgicale sur un patient, atteint d'un cancer. Ce dernier, âgé de 77 ans, doit en effet subir l'ablation d'un rein atteint d'une tumeur cancéreuse.
Jusqu'ici, rien d'anormal. Mais lorsque le patient se réveille après l'opération (appelée néphrectomie totale), l'hôpital constate, non sans effroi, que l'équipe en charge de l'intervention a confondu le rein malade avec celui qui ne l'était pas. L'organe sain a donc été retiré par erreur à la place de celui atteint par la maladie.
Fort heureusement, cette erreur incroyable n'engage pas le pronostic vital du patient, lequel se retrouve tout de même avec un seul rein, qui plus est malade. Après concertation, la décision est prise de la transférer dans un autre hôpital parisien où une opération en urgence lui sera par la suite proposée. Celle-ci aura pour objectif de réduire la tumeur présente dans le rein qui lui reste.
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Selon nos confrères de France Info et de la Cellule investigation de Radio France, « une erreur liée au compte-rendu du scanner du patient » serait à l'origine de cette faute. Le septuagénaire avait pourtant bien indiqué son identité et précisé quel rein devait être retiré, lorsque le personnel soignant l'a interrogé, au préalable. La question est désormais de savoir si ces deux informations ont été communiquées à l'équipe chargée de procéder à l'intervention chirurgicale.
La famille du patient a entamé une procédure judiciaire à l'encontre de l'AP-HP (Assistante publique - Hôpitaux de Paris) qui n'a pas souhaité faire de commentaires sur l'affaire, prétextant le secret médical.