Sa maison est squattée, elle jette... un nid de guêpes à l'intérieur pour chasser les occupants

La propriétaire d'une maison squattée a utilisé une technique pour le moins radicale afin de faire fuir les occupants.

Le problème récurrent des squatteurs, qui occupent illégalement des logements, pousse parfois certains à employer la manière forte. 

Lorsque la situation s'envenime et qu'il n'existe plus aucun recours, de très nombreux propriétaires excédés franchissent ainsi les limites, quitte à se mettre dans l'illégalité. Une attitude extrême qui s'explique, le plus souvent, par un ras-le-bol mêlé à un sentiment d'impuissance. Illustration en Espagne, où une septuagénaire excédée a craqué en utilisant des... guêpes pour chasser les occupants qui squattaient sa maison.

 Village médiéval de Bagá, en EspagneCrédit photo : iStock

Elle jette un nid de guêpes sur les squatteurs de sa maison

Montserrat Riera, 78 ans, a donc employé les grands moyens pour tenter de faire fuir les individus qui s'étaient installés chez elle en son absence.

À son retour de vacances en famille, cette mamie espagnole, qui réside dans le petit village catalan de Sant Martí de Tous, dans la province de Barcelone, a eu la désagréable surprise de découvrir que son logement était squatté. 

Pendant qu'elle profitait d'un repos estival bien mérité, sur la très prisée Costa Brava, des squatteurs en ont en effet profité pour changer la serrure de sa porte avant de s'installer dans sa maison. Montserrat, qui pensait pourtant avoir pris toutes les précautions possibles pour sécuriser son logement, est tombée des nues en voyant que ces individus sans scrupules avaient élu domicile chez elle.

Folle de rage, la vieille dame qui ne savait pas quoi faire, a pris alors une décision aussi inattendue que radicale. Voyant qu'un nid de guêpes se trouvait à proximité de la porte, elle s'en est emparée, non sans mal, et l'a jeté à l'intérieur de la maison, à travers une fenêtre entrouverte.

Un nid de guêpesCrédit photo : iStock

Pris de panique, les occupants se sont alors réfugiés à l'abri sans toutefois quitter les lieux, au grand dam de la propriétaire. Si cette tentative d'expulsion fut vaine, Montserrat n'a pas encore dit son dernier mot.

« Je ne voulais pas leur faire de mal, mais c’est ma maison. Qu’ils partent. Sinon, je recommencerai, avec des guêpes, des abeilles ou n’importe quel insecte » (Montserrat Riera) 

La septuagénaire pourrait néanmoins le payer très cher, car, comble de l'ironie, les squatteurs souhaitent désormais porter plainte contre elle, pour mise en danger de la vie d'autrui. Et Monsterrat n'est peut-être pas au bout de ses peines, car elle pourrait mettre des mois, voire des années pour récupérer sa maison. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle n'est pas à son nom, mais à celui de son fils, Jordi, qui vit à Barcelone. Or, en Espagne, lorsque le logement squatté n'est pas la résidence principale du plaignant, la justice considère ce genre d'affaire comme une simple « usurpation ». Autrement dit, un délit mineur.

Vous l'aurez compris, dans ce genre de situation, la procédure civile d'expulsion n'est donc pas considérée comme prioritaire. Elle n'est donc pas automatique et peut même durer très longtemps. Et malheureusement pour Montserrat, les squatteurs pourront continuer d'occuper les lieux illégalement durant ce laps de temps indéfini.

Une double peine à la fois cruelle et injuste !

Source : hispanidad.com
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.