Cet été, une femme s’est installée dans une maison qu’elle pensait abandonnée dans le sud de la France. Or, la propriété appartenait à un magistrat. Sa réaction a été immédiate.
Début août 2025, Marion, une mère de famille âgée de 39 ans, s’est introduit avec sa fille de 17 ans dans une maison secondaire du sud de la France. Une bâtisse qu’elle pensait inoccupée.
Pour entrer à l’intérieur, la trentenaire a tout simplement forcé les volets de la propriété. À peine installée, la squatteuse a vu son plan tomber à l’eau.
Et pour cause : la résidence appartenait à un magistrat nîmois. Ce qui devait arriver arriva. Le propriétaire des lieux a aussitôt réagi pour expulser les individus de son domicile.
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Une procédure d’expulsion éclair
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le spécialiste du droit connaissait parfaitement la démarche à suivre. Résultat : il a entamé une procédure judiciaire pour récupérer son logement en passant par la loi anti-squat.
Cette mesure est entrée en vigueur en juillet 2023 et vise à renforcer les droits des propriétaires victimes de squatteurs.
La procédure a été exécutée à la vitesse de l’éclair. Grâce à la plainte déposée par le magistrat, celui-ci a obtenu l’expulsion de la femme en seulement dix jours, détaille le site d’information.
Le juge a-t-il bénéficié d’un coup de pouce en raison de son statut ? Dans certains cas, les propriétaires doivent prendre leur mal en patience pour reprendre possession de leur bien, tant les procédures sont longues et complexes.
Face à la présence des squatteurs, des personnes excédées prennent des mesures extrêmes. C’est le cas de cette septuagénaire espagnole qui a jeté un nid de guêpes à l’intérieur de sa maison pour chasser les occupants. Début octobre 2025, une squatteuse qui occupait illégalement un studio en Seine-et-Marne, n’a pas hésité à changer les serrures avant de se moquer de la propriétaire.
La squatteuse lourdement condamnée
De son côté, Marion a été jugée par le tribunal de Montpellier. À la barre, la prévenue a tenté de justifier son acte en invoquant des problèmes personnels et financiers.
« J’ai déconné, je traversais une mauvaise passe (…) Je ne suis pas une criminelle », a-t-elle déclaré.
Mais ses justifications n’ont pas suffi à convaincre les juges, notamment en raison de son passé de récidiviste et de « l’absence totale d’invitation ou de tolérance de la part du propriétaire ».
Elle a écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et d’une obligation de soins sous peine d’incarcération immédiate.
