Une propriétaire refuse de payer ses travaux, les ouvriers détruisent tout pour se venger

Des ouvriers mécontents de ne pas avoir été payés se sont vengés de manière radicale.

Lorsque l'on effectue des travaux de rénovation chez soi, mieux vaut ne pas s'attirer les foudres des ouvriers qui en ont la charge. Après tout, on ne sait jamais, un accident est si vite arrivé.

Un désaccord profond entre des travailleurs et leur client pourrait en effet venir semer la zizanie. 

Une propriétaire australienne peut en témoigner, après avoir vu « ses » ouvriers démolir une partie de son allée, suite à un conflit d'ordre financier.

Un ouvrier australien du BTP en train de démolir son propre travail, en janvier 2024Crédit photo : DR

Furieux de ne pas avoir été payés, ces ouvriers démolissent leurs travaux

Les faits, survenus au mois de janvier 2024, ont eu lieu dans l'État du Queensland, au nord-est de l'Australie.

Tout commence lorsque Jesse Crowe, entrepreneur dans le BTP est contactée par une certaine Viola qui souhaite réaliser des travaux sur sa propriété. Cette dernière veut en effet réaménager son jardin et faire notamment une allée bétonnée le long de sa maison. Spécialisé dans le bétonnage, l'artisan, basé à Logan, non loin de Brisbane, accepte volontiers cette mission et les deux parties se mettent rapidement d'accord sur un montant.

Une fois ces formalités remplies, les ouvriers de Jesse Crow commencent les travaux qu'ils terminent assez rapidement. Jusqu'ici, tout va bien. Mais au moment de payer l'artisan, la propriétaire refuse de lui verser ce qu'il demande.

Fou de rage, Jesse, accompagné d'un des membres de son équipe, se venge alors en détruisant l'allée flambant neuve que ses ouvriers venaient juste de construire.  L'un de leur collègue immortalise la scène et la diffuse sur les réseaux sociaux. 

« Voilà ce qui arrive quand on ne veut pas payer pour des travaux effectués chez soi », lance Jesse Crowe dans cette vidéo, devenue virale sur la toile.

Si l'on en croit les médias locaux, Viola aurait refusé de payer l'artisan car celui-ci aurait essayé de l'escroquer, selon elle. La propriétaire affirme ainsi que la somme initialement prévue pour les travaux s'élevait à 5 000 dollars australiens (ce qui équivaut aujourd'hui à 2 832 euros) mais que l'entrepreneur lui en aurait réclamé 6 000 dollars (3 400 euros). Faux rétorqua Jesse Crow, lequel affirma avoir négocié 6 000 dollars et n'en avoir reçu que 2 500, en guise d'acompte.

Interrogé par la chaîne locale 7 News peu de temps après le litige, l'artisan avait toutefois exprimé des remords , tout en maintenant sa version des faits.

« Je n'aime pas détruire quelque chose que je viens de construire (...) Je suis fier de mon travail, j'aime bétonner et j'aime le faire » (Jesse Crowe)

« Il arrive un moment où vous êtes dans le métier depuis longtemps, où vous faites ce qu'il faut pour les gens, et où ils ne veulent pas payer à la fin de la journée, alors qu'allez-vous faire ? Ils ne veulent pas payer, voilà ce qui se passe », avait-il ainsi déclaré.

Jesse Crowe, ouvrier australien du BTPCrédit photo : DR

Interrogée à son tour par la suite, Viola a affirmé, de son côté, avoir été menacée par les ouvriers.

« Ils ont essayé de me faire peur (...) j'étais seule dans la maison et ils savaient que j'étais seule. Ils m'ont dit “tu vas payer maintenant... ou on va casser le béton », a-t-elle raconté.

Et de conclure : « On m'a traitée comme une voleuse, comme une escroc... Ils ont fait ce qu'ils voulaient et non pas ce que je voulais ».

Vous l'aurez compris, ils ne passeront pas leurs vacances ensemble...


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.