Une enquête a dévoilé le métier qui pousse le plus au burn-out. Il s’agit d’une profession qui connaît une forte croissance.
Si vous cherchez un nouveau travail, cette enquête menée par le réseau social LinkedIn au cours de l’été 2024 devrait vous intéresser.
La raison ? Cette étude a dévoilé un classement des métiers les plus touchés par l’épuisement professionnel (aussi appelé burn-out). Le moins que l’on puisse dire, c’est que les chiffres font froid dans le dos.
Dans le cadre de ses recherches, l’entreprise a interrogé plus de 16 000 employés américains, l’objectif étant de mesurer leur perception du travail et leur niveau de stress, rapporte le Journal du Net.
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Résultat : 40% des participants estiment être à deux doigts du burn-out. L’Hexagone n’est pas en reste. En 2022, plus de 2 millions de salariés français étaient concernés par un état de souffrance au travail, selon une étude d’OpinionWay.
L’étude réalisée par LinkedIn met en lumière les secteurs qui génèrent le plus de stress : la santé, l’éducation ou encore le travail social.
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« Un cocktail propice à l’épuisement »
En tête du classement, on retrouve une profession qui connaît une forte croissance, mais aussi un fort taux de détresse psychologique. Il s’agit du métier de chef de projet. En quoi consiste ce poste ?
« Le chef de projet (…) est la personne qui veille au bon déroulement d’un projet, de sa conception à sa clôture, tout en s’assurant de sa viabilité et de sa rentabilité. Ses principales missions vont de l’élaboration d’un cahier des charges, au pilotage de projet en passant par la gestion d’équipe », détaille le site d’emploi mondial Indeed.
De nombreux domaines recrutent des chefs de projets : l’informatique, la communication, le marketing, la construction ou encore les ressources humaines.
D’après l’étude, un chef de projet sur deux serait aujourd’hui proche du burn-out.
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Parmi les causes de stress, on peut citer le fait de jongler entre plusieurs tâches, les deadlines serrées et la pression pour obtenir des résultats.
« Un cocktail propice à l’épuisement », résume Kandi Wiens, directrice du programme de Master en éducation médicale à l’Université de Pennsylvanie auprès de CNBC.
Alors que cet emploi des risques pour la santé mentale, « 25 millions de postes de chef de projet devront être pourvus », d’ici 2030 dans le monde, selon le Project Management Institute (PMI).
« Les chefs de projet que je côtoie se plaignent surtout du manque de soutien et de reconnaissance face à l’évolution de leurs responsabilités. Ce décalage est un terreau fertile pour le burn-out », conclut Lydia Logan, vice-présidente chez IBM.
Vous voilà prévenus !