Voici pourquoi de nombreux jeunes ne veulent pas travailler à temps plein

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Ces dernières années, de nombreux jeunes décident de ne plus travailler à temps plein. La raison ? Ils souhaitent prendre du temps pour eux et s’épanouir ailleurs qu’au travail.

D’après un sondage OpinionWay de 2017, 39% des jeunes entre 18 et 29 ans cherchent un bon équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Pour cette raison, certains d’entre eux décident de ne pas travailler à temps plein.

Ainsi, ils travaillent moins et ont plus de temps pour eux, pour passer des moments avec leurs proches, exercer leur passion et se reposer.

Crédit photo : iStock

C’est le cas de Benoît, un ingénieur de 29 ans, qui a décidé de travailler moins pour éviter l’épuisement et prendre du temps pour lui.

“Je travaillais entre 40 et 45 heures par semaine, j’avais beaucoup de responsabilités. Je ne débranchais jamais. J’avais l’impression d’être au travail 90% de mon temps”, a-t-il expliqué.

Ils refusent de travailler à temps plein

Ainsi, en accord avec son patron, Benoît travaille à temps partiel, trois jours par semaine. Il n’est plus confronté à des semaines surchargées et a plus de temps pour faire ce qu’il aime : la musique.

“Ces personnes peuvent chercher à se réaliser dans d’autres sphères de leur vie, pour que le travail ne soit pas central. Comme ça, si leur environnement de travail change et évolue défavorablement, elles auront une autre ressource”, a expliqué Karine Briard, économiste.

Évidemment, travailler moins revient à gagner moins d'argent. Cependant, cette différence de salaire ne semble pas être un problème pour ces jeunes. Alors qu'il touchait 3 000 euros par mois à temps plein, Benoît est descendu à 1 700 euros à temps partiel. Même chose pour Louis, analyse crédits, qui gagne 1 500 euros pour trois jours de travail par semaine, contre 2 000 euros quand il était à temps plein. 

Un mode de vie que ces jeunes ne regrettent pas et qui comporte de nombreux avantages.

Source : Les Echos

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste